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Benjamin Ball

Idées de persécution

Du délire des persécutions ou Maladie de Lasègue (4ème leçon)

Date de mise en ligne : samedi 10 avril 2004

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Dans les conférences précédentes, je vous ai tracé le tableau du délire des persécutions ; je vous ai montré l’évolution de cette maladie dont les racines plongent si profondément dans le cœur de l’individu et qui finissent par faire partie de son existence individuelle. Je vous ai montré les phases diverses que parcourt son évolution progressive telle que l’ont tracée Lasègue, Falret, Foville, Morel et tous nos grands maîtres en aliénation mentale. Je vous ai montré cette puissance de logique qui s’exalte par le fait même de la maladie et qui survit à la perversion complète de l’individu et semble, pour ainsi dire, s’enrichir à ses dépens ; je vous ai tracé enfin le tableau d’un délire qui, chez les esprits vigoureux, présente certainement des caractères d’énergie, de puissance et de vigueur que nous chercherions vainement chez les malades dont je vais aujourd’hui vous parler.

Et cependant, l’excursion que nous allons tenter aujourd’hui est indispensable pour l’intelligence du sujet. Il est bon, sans doute, de s’élever sur les sommets, mais il faut quelquefois descendre dans la plaine.

Je vais donc aujourd’hui vous parler des détails vulgaires, mais qui doivent cependant vous intéresser, si vous tenez à bien connaître le délire de persécution, à distinguer les états morbides qui peuvent le simuler ou le côtoyer et à dégager enfin le métal des scories qui viennent en altérer la pureté.

Par idées de persécution, j’entends des conceptions délirantes qui peuvent se faire jour dans presque toutes les maladies mentales et qui n’ont aucun rapport avec un délire systématisé qui doit suivre une marche progressive.

Les conceptions délirantes systématisées du premier genre ont pour caractère la force ; les conceptions confuses du deuxième ont pour caractère la faiblesse, et vous serez surpris de voir l’impuissance et la stérilité des sujets qui nourrissent des idées vagues de persécution lorsqu’on les compare à la logique vigoureuse et serrée des vrais persécutés tels que je vous les ai fait connaître. Aux esprits émoussés répond un délire émoussé dont les angles n’ont rien de saillant, et dont le relief n’a rien qui frappe.

Loin de vous étonner de cette platitude, de cette niaiserie des conceptions, il faut savoir au contraire qu’elle est un des meilleurs caractères sur lesquels nous puissions nous appuyer pour établir le diagnostic.

Presque tous les aliénés, sauf les déments complets, peuvent offrir des idées de persécution ; mais on rencontre surtout ces idées chez quatre grandes catégories de malades, ce sont :
 1° Les alcooliques ;
 2° Les paralytiques généraux ;
 3° Les séniles ;
 4° Les faibles d’esprit.

Je pourrais facilement allonger la série, mais je vous parlerai surtout de quatre grandes catégories que je viens d’énumérer. Commençons d’abord par vous parler, suivant notre coutume, des malades que nous allons vous présenter aujourd’hui.

Le premier est, un ancien militaire, âgé de vingt-huit ans, d’un assez beau développement physique, mais absolument perdu par les excès alcooliques. Ses excès remontent à l’enfance ; il a goûté à tous les liquides, le vin, l’eau-de-vie, - l’absinthe, le rhum, la chartreuse, etc.

Dans ces derniers temps, c’est l’absinthe qui a joué le rôle principal. Un jour il en a bu un litre entier d’un seul coup ; le lendemain il en a ingurgité un demi-litre à petits coups, c’est-à-dire un petit verre à la fois. Il est resté trois à quatre jours malade ; il avait la langue brûlée, l’appétit complètement supprimé ; il avait la tête lourde, il entendait des roulements de tambour. C’est là sans doute une orgie exceptionnelle ; mais tous les jours il buvait sept à huit fois de l’absinthe en y joignant du vin et de l’eau-de-vie de marc.

De pareils excès continués pendant deux ans devaient nécessairement réagir sur le corps et l’esprit : il avait perdu l’appétit, il avait des insomnies opiniâtres avec des hallucinations de la vue et surtout avec des hallucinations de l’ouie. On lui adressait des injures grossières, et c’est peut-être sous l’influence de ces troubles sensoriels qu’il a commencé à concevoir des idées de persécutions. Il buvait, dit-il, pour oublier toutes les misères qu’il a eues depuis qu’il est au monde ; dans les ateliers qu’il a fréquentés, on cachait ses outils, on l’empêchait de travailler ; les patrons s’en mêlaient, on lui refusait tout ce qu’il était nécessaire pour son travail. On lui imposait des besognes difficiles et dangereuses, en l’obligeant à porter des glaces extrêmement lourdes dans les escaliers ; en un mot on cherchait des prétextes pour pouvoir de renvoyer.

Ses idées sont aussi misérables que le langage qui sert à les exprimer est vulgaire. Les actes n’ont pas une couleur beaucoup plus tranchée. Il change souvent de logement ; il est parti de Paris pour Lyon, il y a deux ans ; il a trouvé partout les mêmes tourments. Il est revenu à Paris il y a trois ans ; rien n’était changé.

Il est tombé depuis dans la manie des écrits. Plus de vingt lettre ont été adressées par lui au procureur de la République et à divers commissaires de police. Il croit que cela est organisé par les prêtres ; il se perd en lamentations interminables.

Il verse également dans la manie des inventions : il a trouvé un système de ballons dirigeables ; il a découvert un procédé dont il ne veut pas livrer le secret. Il a écrit au ministère de la guerre ; mais il a reçu une réponse négative. Il est convaincu qu’on l’a pillé, et qu’on utilise son système.

Comme vous le voyez, on ne saurait imaginer rien de plus terne, de plus niais, de plus insignifiant que ce délire ; ce sont les rêves incohérents de l’ivresse, et déjà quelques semaines d’abstinence ont fortifié son état. Persécuté en apparence, cet homme est un alcoolique en réalité ; mais il n’offre certainement pas un délire systématisé primitif.

Le second malade qui doit vous être présenté est un paralytique général, homme d’ailleurs vigoureux et d’une santé robuste jusqu’à ces derniers temps.

Il s’agit d’un employé d’octroi, âgé de quarante-quatre ans, marié, père de quatre enfants bien portants. Il a été militaire, possède d’excellents certificats, n’a jamais commis d’excès alcooliques et ne paraît jamais avoir eu la syphilis.

Il y a trois ans, sans cause appréciable, il a présenté les premiers symptômes d’une ataxie locomotrice progressive.

Les douleurs fulgurantes dans les membres inférieurs ont ouvert la marche ; puis sont venues successivement les douleurs en ceinture, puis les douleurs viscérales (crises gastriques), puis enfin l’affaiblissement de la vue. Le réflexe pupillaire est aboli ; le réflexe patellaire, affaibli.

Le malade présente la démarche bien connue des ataxiques ; il ne peut pas se tenir debout les yeux fermés. Il est donc incontestablement atteint d’une lésion de la moelle épinière.

La paralysie générale, dont il présente aujourd’hui les symptômes, est manifestement consécutive à la lésion spinale. Les troubles somatiques qui marquent l’invasion de cette dernière maladie, sont l’inégalité pupillaire, l’embarras de la parole, le tremblement fibrillaire de la langue, des lèvres et des joues, le tremblement des mains, le grincement des dents.

Ajoutons, pour compléter le tableau de son état physique, qu’il présente un grand état de maigreur et de dépérissement.

Après avoir établi le diagnostic par l’énumération des symptômes physiques, nous allons nous occuper de l’état mental, qui se rapporte plus directement à l’objet de cette conférence.

Les troubles intellectuels se sont manifestés il y a deux ans. C’est donc un an après l’apparition des premiers symptômes spinaux que le délire s’est montré. La mémoire a commencé par s’affaiblir, puis le caractère s’est altéré.

Sombre, défiant, soupçonneux, il se croyait toujours poursuivi par des maraudeurs ; en allant du bureau de l’octroi jusqu’aux fortifications, il se retournait vingt fois, se croyant toujours suivi par quelque malfaiteur. Dans l’exercice de ses fonctions, pour le service de l’octroi, il ne voulait jamais être seul.

Bientôt, l’affaiblissement de ses facultés lui fit commettre de nombreuses erreurs dans ses rapports et dans ses comptes.

Mis en réforme, il accusa de sa disgrâce le médecin de l’octroi et un employé supérieur avec lequel il se trouvait souvent en rapport. Il proféra contre eux des menaces de mort. Aujourd’hui, il a même oublié leurs noms !

Avant d’être mis à la retraite, il avait des hallucinations de l’ouie ; il se plaignait d’être insulté par les allumeurs de réverbères. Il prétendait que les voisins faisaient du tapage pour l’empêcher de dormir.

Il voulait battre le concierge, qui l’accusait de cracher dans l’escalier. Il soupçonnait sa fille aînée d’être de connivence avec ses persécuteurs. Dans chaque passant, il voyait un ennemi.

Aux hallucinations se joignaient des interprétations délirantes : on faisait chanter le coq contre lui.

Enfin, des hallucinations du goût, de l’odorat, du tact et du sens génital venaient compléter le tableau.

Aujourd’hui, ce malade est à la clinique depuis huit mois ; le délire a complètement cessé pour céder la place à des préoccupations hypocondriaques. L’intelligence est profondément déchue ; l’impuissance génitale est complète, et le malade marche rapidement vers sa fin [1].

Nous trouvons, dans l’état mental de cet aliéné, le type achevé du paralytique avec idées de persécutions. Non seulement le délire est niais, incohérent, illogique ; mais le malade perd le souvenir de ses persécuteurs, oublie complètement leurs nom, et finit par tomber dans l’hypocondrie, avant de verser dans la démence complète.

Messieurs, après vous avoir montré deux malades qui semblent atteints du délire des persécutions, mais qui n’ont, en réalité, que des idées de persécution, il nous faut établir devant vous le contraste entre ces faux persécutés et les sujets réellement atteints d’n délire systématique.

I. La première différence entre les alcooliques et les persécutés, c’est que le persécuté ordinaire est presque toujours un homme bien portant, au point de vue physique, tandis que l’alcoolique est presque toujours plus ou moins gravement malade. On peut quelquefois louer son intelligence, mais on ne fera jamais l’éloge de son foie ni de son estomac. En un mot, l’alcoolique pense mal, dort mal et digère mal ; tandis que le persécuté pense mal, mais dort et digère bien.

Mais l’état mental offre ici des contrastes plus frappants encore, et qui nous intéressent plus directement comme aliénistes.

Le délire du persécuté est essentiellement subjectif ; il tire sois fond de l’individu lui-même. Le délire de l’alcoolique, au contraire, est souvent objectif ; il est fortement modifié par les circonstances extérieures, qui le modifient sans cesse. Un incident trivial petit détourner l’alcoolique de la voie qu’il poursuit et le lancer sur une autre piste ; le persécuté, plus tenace dans ses idées, se préoccupe peu du monde extérieur et suit obstinément la ligne qu’il s’est choisie.

Le délire des alcooliques est un rêve, disait Lasègue ; on pourrait dire que le délire des persécutés est un plaidoyer perpétuel, un abus incessant de l’argumentation et de la logique.

Par une conséquence toute naturelle de cet état, l’alcoolique est impulsif ; il passe avec la plus grande facilité de l’idée à l’action. Le persécuté, au contraire, médite ses coups, et ne manifeste ses tendances agressives qu’après avoir longuement prémédité son acte.

Dans les moments les plus violents, l’alcoolique frappe sous l’influence de la colère ou de la peur ; il est cruel comme tous les poltrons. Le persécuté, au contraire, laisse mûrir son indignation, et frappe à la fin, parce qu’il est décidé à se venger. Ses actes sont réfléchis ; ils ne sont presque jamais spontanés.

Tel est l’état général de ces deux intelligences, malades. Signalons maintenant quelques points de détail.

Le délire alcoolique est un délire nocturne ; les accès d’agitation surviennent souvent après une nuit d’agitation et de malaise.

Le persécuté, au contraire, dort habituellement bien, sauf pendant les périodes d’excitation, où le sommeil l’abandonne, comme les autres aliénés.

L’alcoolique perd la mémoire ; il tend à devenir de plus en plus amnésique. Le persécuté présente, au contraire, une sorte d’hypertrophie de cette faculté.

Enfin, les hallucinations de la vue, si fréquentes chez les alcooliques, sont remplacées, en quelque sorte, par celle de l’ouïe chez les persécutés. Quand ces derniers présentent des hallucinations de la vue, c’est qu’ils s’alcoolisent, ou se sont alcoolisés.

Voyons maintenant quel est, chez ces deux malades, l’œuvre du temps.

Séquestré, l’alcoolique tend à guérir par l’effet d’une sobriété forcée ; son délire tend à s’effacer. Séquestré, le persécuté peut se calmer, sans doute ; mais il n’abdique jamais ses convictions. Le feu couve sous la cendre, prêt à se rallumer à la première occasion.

Libre, l’alcoolique s’abrutit de plus en plus, perd la mémoire et tombe dans l’affaissement plus ou moins complet de l’intelligence. Libre, le persécuté conserve son activité, sa fougue et sa verdeur intellectuelle, et s’en sert trop souvent pour persécuter les autres.

Enfin, les deux délires peuvent se combiner et il en résulte un type hybride qui a été souvent décrit, et qu’il me paraît inutile d’analyser ici.

II. Les paralytiques persécutés appartiennent surtout à la forme dépressive, hypocondriaque et mélancolique de la maladie. Comme les vrais persécutés, ils ont des hallucinations de l’ouïe ; mais leur état mental s’écarte absolument du délire systématisé. Le défaut de logique, la faiblesse des conceptions frappent l’observateur à chaque instant ; rien ne se tient debout dans leurs récits ; enfin, leur bienveillance puérile, opposée à la bienveillance habituelle des persécutés, vient achever le contraste.

III. Dans l’affaiblissement sénile de l’intelligence, les idées de persécution sont souvent le fruit naturel de l’amoindrissement de l’individu. Le vieillard s’atrophie au physique comme au moral ; il devient pusillanime, avare, défiant ; il craint ses héritiers ; il arrive facilement à craindre ses propres enfants, et, comme les sentiments affectifs sont atrophiés chez lui, il les croit volontiers atrophiés chez les autres.

Telle est l’origine de ses craintes, de ses terreurs, de ses plaintes perpétuelles.

Sans doute, un délire de persécution systématisé peut, à la rigueur, se montrer à un âge avancé ; mais il ne faut point confondre, avec un tel état d’esprit, les idées incohérentes de persécution qu’on rencontre si souvent chez les personnes dont l’intelligence a fléchi sous le poids des années, et dont l’esprit n’a plus la vigueur nécessaire pour concevoir un délire logique et régulièrement organisé.

IV. Les débiles, les faibles d’esprit, sont souvent portés à exprimer des plaintes vagues et incohérentes et à formuler des idées de persécution pauvres, misérables et puériles, comme leur intelligence avortée. On rencontre surtout ce type chez les masturbateurs ; ils sont à la fois orgueilleux et abjects, ambitieux et plaintifs, ils s’abandonnent à des redites incessantes, et laissent apercevoir un égoïsme inconscient et naïf : ils sont, de tous les aliénés, les plus insupportables et les plus ennuyeux.

Nous pourrions facilement, messieurs, allonger ce catalogue en vous partant des idées de persécution chez les hystériques, chez les névropathes et chez les déséquilibrés. Mais nous craignons d’avoir déjà trop longtemps insisté sur le sujet qui nous occupe.

Nous croyons vous avoir démontré qu’il existe un abîme profond entre les idées de persécution, simples ornements greffés sur un autre fond morbide, et le vrai délire des persécutions, dont vous connaissez maintenant les caractères.

Il ne s’agit point, en effet, d’une monomanie, comme dirait Esquirol, il ne s’agit pas d’un délire partiel ; il s’agit, au contraire d’un des délires les plus généraux qui puisse exister ; il retentit sur l’intelligence tout entière, car il tire son origine de l’ensemble même du fonctionnement cérébral dévié par une organisation malheureuse, nous dirions volontiers par un vice congénital. Il s’agit enfin d’un état morbide qui va toujours en augmentant, qui peut sans doute s’assoupir de temps en temps, mais qui, à proprement parler, ne guérit jamais, parce qu’il est absolument incurable au fond.

C’est avec juste raison que M. Magnan insiste [2] sur la différence capitale entre les persécutés qui guérissent et ceux qui ne guérissent pas, mais il a tort de prétendre que les incurables sont les ambitieux, tandis que les autres peuvent guérir. La vérité, c’est que les vrais persécutés ne guérissent jamais et n’ont pas le droit de guérir. Ils sont atteints d’un vice de conformation mentale ; on peut améliorer leur état, on ne peut pas le transformer.

Ce qui les caractérise essentiellement, je le répète encore une fois, ce n’est point l’invasion des idées de grandeur, c’est l’esprit de systématisation, c’est l’autophilie, c’est la tendance absolument subjective de leur esprit, qui les force à tout considérer par rapport à eux-mêmes, sans jamais tenir compte de l’existence d’autrui. De tels sujets peuvent rester éternellement persécutés sans jamais devenir ambitieux. Ils n’en sont pas moins condamnés à mourir dans l’impénitence finale.

Ils peuvent sans doute présenter des alternatives d’excitation et de rémission. Ils peuvent offrir des améliorations passagères et la courbe de leur délire peut présenter des oscillations nombreuses ; mais sa direction générale reste toujours la même.

Il en est tout autrement peur les sujets atteints d’idées de persécutions ; leur délire ne descend pas une pente fatale et sur laquelle il est impossible de s’arrêter. Ils sont donc essentiellement curables, quittes à récidiver sans doute, mais sans être condamnés à la destinée qui atteint les vrais persécutés.

C’est sans doute pour avoir négligé cette distinction capitale qu’on a commis l’erreur, sans doute excusable à cette époque, de prétendre que cette psychose pouvait guérir dans une proportion variant entre un tiers et un sixième des cas [3].

On avait sans doute compris dans cette statistique les alcooliques avec idées de persécution, dont l’état mental est si facile à modifier, tandis que le vrai délire des persécutions est une robe de Nessus qu’on ne peut dépouiller sans déchirer sa propre chair.

Voir en ligne : Cinquième leçon : « Folie à deux »

P.-S.

Texte établi par PSYCHANALYSE-PARIS.COM à partir de l’ouvrage de Benjamin Ball, Du délire des persécutions ou Maladie de Lasègue, Asselin et Houzeau, Paris, 1890.

Notes

[1L’autopsie, pratiquée le 3 décembre 1889, a révélé les lésions spinales habituelles de l’ataxie et les lésions cérébrales de la paralysie générale (adhérences, atrophie des hémisphères, etc.).

[2Magnan, Annales médico-psychologiques, 1888, p. 470 et suiv.

[3Legrand du Saulle, Délire des persécutions, 18’74.

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