« Depuis Melanie Klein, on sait que l’enfance n’est pas cet Eden, imaginé et rêvé par les adultes, ni cette plage paisible d’obéissance docile désirée par les parents. Ce ne sont que pulsions violentes, fantasmes de lacération carnassière, craintes d’être déchiré, au point que Jacques Lacan a pu voir en Melanie Klein une “tripière de génie”. Ce retournement de la violence sur soi, c’est ce qu’elle nomme le surmoi. Il y a, en effet, de la “viande” et de la tripe, de l’urine agressive et du cannibalisme dans les fantasmes archaïques de l’enfant » (Alain Rubens, Lire.fr).