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Les États limites

Le temps logique de l’analyse et la quatresse borroméenne

Résumé de la séance du 9 octobre 2003

Date de mise en ligne : samedi 18 octobre 2003

Auteur : Christophe BORMANS, Auteur : Paul PAPAHAGI

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Résumé de la séance du Séminaire de Paul Papahagi du jeudi 9 octobre 2003.
 La séance a essentiellement consisté en une mise en perspective du cas analysé par Winnicott avec la conduite d’une cure type.

Paul Papahagi arrive à 21h avec quatre « chouchous » de couleurs différentes noués borroméennement [1].

Paul fait remarquer que cette chaîne boroméenne à quatre ronds, dans laquelle deux ronds semblent noués de la même manière et les deux autres (aux extrêmités dans une mise à plat), semblent noués d’une manière simple, n’est pas sans rappeler les quatre discours, avec l’impossibilité de passer, sous la barre du signifiant, du produit à la vérité.

Paul s’empare alors de la chaîne, tenant les deux extrêmités par ses deux auriculaires droit et gauche.

Il permutte ensuite successivement les ronds de ficelle, en saisissant du pouce et de l’index, le rond du Symptôme (Sigma), le rond de l’Imaginaire (I) et le rond du Symbolique (S).

L’interprétation est la suivante.

Dans un premier temps, le patient (qui n’est pas encore analysant), s’adresse à un analyste avec sa souffrance et, d’autre part, un certain savoir sur cette souffrance.

Premier temps
Un certain savoir sur la souffrance.

Commencent alors les entretiens préliminaires, ayant pour but de faire consister l’inconscient (sur le schéma : permutation du Symbolique et du Syptôme). Alors seulement est rendu possible le travail analytique : un certain savoir sur la souffrance est destitué au profit du Symbolique qui vient se nouer à l’imaginaire.

Deuxième temps
Entretiens préliminaires.

Le silence de l’analyste s’installe alors et, au fur et à mesure que la souffrance disparaît, permet à l’analysant de retrouver une harmonie dans sa vie quotidienne et consciente. Simultanément, le fantasme travaille l’analyse : c’est ce que Freud appelle le travail de perlaboration.

Troisième temps
Le silence de l’analyste et le travail de perlaboration.

La fin de l’analyse vise, soit par une nouvelle interprétation de l’analyste, soit par le seul travail de l’analysant, à faire consister le réel du symptôme.

Quatrième temps
La fin de l’analyse et la traversée du fantasme.

Le reste de la séance est consacrée à une lecture commentée de l’analyse de Winnicott à l’aide de la quatresse borroméenne.

Notes

[1Ce que Lacan appelle la quatresse (cf. Séminaire 1976-1977, L’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre, leçon du 18 janvier 1977. Cf. également le Séminaire 1975-1976, Le Sinthome, leçon du 16 décembre 1975).

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