« Quand on travaille sur la clinique de l’exil, on s’aperçoit que les différences culturelles ne jouent aucun rôle. Ce qui est important, c’est la façon dont un homme vit son déplacement, la façon dont il parvient, avec ses ressources psychiques, à surmonter les effets de la rupture, le déchirement dont nous venons de parler. Je m’inscris donc en faux contre les théories de ceux qui, comme Tobie Nathan, s’imaginent pouvoir soigner les gens avec leur culture. À tant faire, pourquoi ne pas aller chez les guérisseurs ? » (Fethi Benslama, Jeuneafrique.com).