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Psychanalyste autrichien, il joue dès 1920, un rôle important au sein de la Société psychanalytique de Vienne. Premier psychanalyste à poser le problème du socio-économique dans la genèse des troubles psychiques, son engagement politique au sein du parti communiste autrichien lui vaut d’être exclu en 1934, de l’Association Internationale de Psychanalyse (IPA) par E. Jones, qui le juge dangereusement bolchevik. Le nazisme le contraint à émigrer aux Etats-Unis, où il commence dès 1939, des recherches sur l’orgone, ou énergie vitale cosmique, dont la stagnation dans l’organisme serait responsable d’affections psychiques et somatiques comme le cancer !
Bien qu’il ait joui d’une très grande notoriété, il fut accusé d’escroquerie et condamné. W. Reich meurt à la prison de Lewisburg (Pennsylvanie) en 1957, à l’âge de 60 ans. La vente de ses livres fut également interdite et notamment ses ouvrages les plus connus comme « Psychologie de masse du fascisme » (1933), « La révolution sexuelle » (1945) ou « Ecoute, petit homme » (1948).
