« Avant de quitter Vienne pour l’exil, Freud a choisi avec soin les quelque 800 livres qui composeront sa bibliothèque londonienne. On y trouve des ouvrages savants, des revues médicales, des histoires de l’art ou du judaïsme, mais aussi ses auteurs favoris : entre autres, Shakespeare, Goethe, Gogol, Balzac ou Anatole France. Freud trouve chez certains poètes ou philosophes une compréhension profonde de l’inconscient.
À l’arrière de la maison, une véranda abrite la boutique du musée. (...) Sur le palier, on découvre un portrait du maître, plutôt inattendu, signé Salvador Dali. Présenté à Freud dans son premier domicile londonien le 19 juillet 1938 par l’écrivain autrichien Stefan Zweig, lui aussi en exil, l’artiste a “croqué” l’hôte des lieux à son insu avant de l’affiner à la plume. Le dessin ne sera jamais montré à Freud, car Zweig y décelait trop l’ombre de la mort sur le visage de son ami » (Jean-Pierre Langellier, LeMonde.fr).