« Lou Andreas-Salomé avait eu de nombreux amants, et pas des moindres puisque notamment Nietzsche et Rilke, lorsqu’elle rencontre Freud au Congrès de Weimar en 1911. Elle a alors cinquante ans et publié de nombreux livres et articles où elle s’interroge sur son destin de femme et sur la nature féminine. Lui en a cinquante-cinq, est déjà célèbre et, résolument monogame, vient de fêter ses noces d’argent avec Martha, sa femme et grand amour de jeunesse cantonnée au foyer et à l’abstinence sexuelle après la naissance de leur sixième enfant : Anne. Bien que peu féru de mouvements féministes, il n’est toutefois pas enfermé dans son savoir masculin et accueille avec attention les contributions de femmes à sa recherche analytique. C’est là que Lou, à la fois libre, franche et diplomate, va l’influencer de ses commentaires et de ses idées personnelles, fussent-elles opposées aux siennes » (Monique Verdussen, Lalibre.be).