
Re: Rêve un peu long sur un cours

J'aime bien la chanson, mais c'est quoi l'illusion?
Ingrid a écrit:
Si les fantasmes de l’analyste passent vers l’analysant qui les fait sien, veux-tu parler d’identification ?
Oui, ça aurait à voir avec l'identification, mais je n'ai rien lu sur une identification au fantasme ou de passage de fantasme d'une personne à une autre,ç'aurait donc davantage à voir avec une identification imaginaire
Par contre dans la conférence sur la Jouissance à laquelle j'ai assité le 6 juillet, JD Nasio parlait du fantasme pervers( il donnait l'exemple du sado-masochisme) et disait que c'était un fantasme typiquement masculin. Quand ce fantasme se retrouvait chez une femme, cela venait de l'amour qu'elle avait porté à un homme.
Il y a un texte assez long dont voici le lien qui parle du contre-transfert.
http://psy.francoarg.asso.free.fr/Conferences/Racker/ct-solano.htmje cite des paragraphes qui sont vers la fin du texte, mais tout le texte est intéressant :
Citation:
Si l’on revient maintenant vers le contre transfert selon Racker, on se rend compte que nous sommes devant un analyste qui se prend lui même comme sujet d’observation et d’étude. Il poursuit son analyse au cours de la séance de son analysant. Ce n’est pas grave, cela peut arriver. Mais ce qui est fâcheux ce que ce processus non seulement déloge l’analysant et la lecture de son inconscient, mais aussi, par un mouvement imparable, l’analyste fait de son analysant son objet. L’analysant devient l’objet du fantasme de l’analyste et à cette place, il se fait l’équivalent du surmoi.
Citation:
Or, il serait injuste de ne pas faire état ici de ce que Racker voudrait élucider à travers le contre transfert. Il s’agit comme il le dit, « d’être conscient du facteur personnel » ou bien de ce qu’il appelle « l’équation subjective » de l’analyste. On constate que l’analyse du contre transfert dans les cures avec des sujets masculins, l’amènent à prendre en compte son propre sadisme à l’égard du patient. Il trouve les racines de ce sadisme dans une identification à la mère dominatrice et sadique , la mère Moloch.
Il faut lire la suite parce que sinon je vais citer trop de paragraphes.
Ingrid a écrit:
Mais, est-ce que ça voudrait alors dire que l’analysant(e) en serait sur les fantasmes de son/sa psychanalyste, ou tout du moins inconsciemment ?
serait où, l'analysant ?
je ne parle que de phénomènes dans l'inconscient parce que si c'était conscient, l'analyste serait un salopard.
Bises

mfc