gouachita a écrit:
Peut-il y avoir une ou des abréactions successives sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines ?
Pourquoi pas ? Mais il vaut mieux saisir l'abréaction comme un phénomène dynamique, qui produit plusieurs vagues successives, plusieurs, spasmes, décharges, etc. La métaphore sexuelle est ici fructueuse.
gouachita a écrit:
Ce processus annule t-il effectivement les effets pathogènes d'un ou de plusieurs traumatismes ?
Personnellement je ne le pense pas. Et si c'est bien une jouissance qui est en cause, l'abréaction est plutôt à saisir comme une canalisation de cette jouissance, mais pas encore assèchement du Zuyderzee.
gouachita a écrit:
En quoi diffère t-il du délire ?
L'abréaction présente une orientation que ne présente pas le délire, me semble-t-il.
gouachita a écrit:
Le processus abréactif est-il une résistance ?
Il me semble qu'elle est plus à situer du côté de la perlaboration.
bien à toi,
cb.