gouachita a écrit:
am13 a écrit:
Il y a donc -semble-t-il- trois étapes :
1. le hasard (contingence de l'Amour)
2. le réel (impossible de l'Amour) : rapport de l'impossible au savoir (par le symbolique).
3. l'imaginaire (nécessité de l'Amour), par le PdJ (donc l'ob-jet a) : croyance en l'être et création.
Bon, ce ne sont que pistes, balises...
Marci, Am13 de nous avoir donné d'autres citations de Lacan sur l'amour. La question, que je me pose, est quel sens ceux qui ne sont pas dans une compréhension immédiate de ce que dit Jacques Lacan, et je fais partie de ces personnes, donnent à ses propos.
Tu as indiqué la synthèse que tu faisais sur les phrases extraites du séminaire "Les non Dupes errent".
Le peu que j'ai pu retenir de ma thérapie est que le hasard n'intervient jamais dans nos choix amoureux, et que par contre ils s'inscrivaient davantage dans une répétition partielle de choix inconscients plus en lien avec nos relations d'enfance.

Gouachita
Mais il y a sans doute les deux : le symptôme (la répétition liée au refoulé -donc à l'enfance) est toujours là pour structurer nos attitudes et nos fantasmes... Mais cette répétition n'intervient probablement qu'à partir de l'impossible : le réel de ce qui ne cesse de ne pas s'écrire. Ce qui n'élimine ni le hasard ni le choix, d'après ma compréhension des théories lacaniennes. La 'tuchê' -correspondant à l'heur- est sans doute à comprendre comme
rencontre du réel (cf. Sofiyana), surprenant tout symptôme, nous décontenançant face à l'autre (comme la
pas-toute !)... De plus, cette rencontre va nous permettre de croire en l'être de l'aimé : évènement d'être, partage d'être (réponse à l'S2 ?), création d'être, tout ça grâce au PdJ... Et je pense que c'est ce PdJ qui nous permet véritablement de
choisir, de
détourner le réel du symptôme.
Cependant, c'est bien nos fantasmes qui soutiennent le désir, et ils sont souvent mis en branle par la répétition, par le symptôme... Sans doute est-il difficile d'y échapper. Mais je pense que c'est nécessaire pour être
heureux (et c'est peut-être ce que Lacan suggère en parlant de l'heur).
Je serais néanmoins content que les autres expliquent comment ils interprètent la place du hasard chez Lacan.
