Toujours dans mes lectures des Ecrits de J. Lacan, étant donné qu'il place l'introduction du séminaire sur "la lettre volée" après les préliminaires eux même placés après le dit séminaire, je me suis mise à lire en saute moutons, ou plutôt saute-pages.
Alors voilà , j'ai lu un peu le stade du miroir, puis les antécédents pour revenir sur l'au delà du principe de réalité ( trop dur, j'ai pas fini). En lisant les "antécédents" j'ai été étonnée de lire qu'en parlant de lui, J. Lacan parlais de "nous". D'où la question du titre.
Mais ensuite, après avoir vu le deuxième épisode de NCIS hier soir, avec toute cette histoire de corps défunt en petits morceaux congelés puis réunifiés pour finalement être réduit en cendres et jeté dans la mer au gré du vent, j'ai eu la certitude que le
nous était tous ces petits morceaux rassemblés au stade du miroir, formateur du
je par ce rassemblement, et en même temps formateur d'un
nous par la prise en compte de la différence entre moi et les autres de la famille proche. Puis il m'est venu une question qui m'a parue tout à fait essentielle :
Pour J. Lacan, le stade du miroir est-il le moment (ou les moments) déterminant de la névrose ou de la psychose?

mfc