« Ce qu’il nous faudra retenir et qu’Aristote n’avait pas voulu voir en son temps, c’est la question de l’existence de ce sur quoi porte le prédicat d’une proposition. Peirce fait intervenir cette subtilité en faisant remarquer qu’affirmer la véracité d’une proposition universelle (affirmative ou négative) n’entraîne pas nécessairement l’existence de sujets vérifiant cette proposition. La proposition “tous les traits sont verticaux” est vraie, quand bien même il n’y a aucun trait du tout ! Pour Peirce, la seule proposition susceptible d’affirmer l’exsitence de ce sur quoi porte le prédicat est la proposition existentielle (affirmative ou négative) » (Agnès Sofiyana, Lacan, l’Ics et les maths).