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Alexandre Cullerre

Impulsions au suicide et à l’homicide

Les frontières de la folie (Ch. III, §. I)

Date de mise en ligne : mercredi 19 septembre 2007

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Alexandre Cullerre, Les frontières de la folie, Chapitre III, §. I : « Impulsions au suicide et à l’homicide », Éd. J.-B. Baillière et fils, Paris, 1888, pp. 92-102.

CHAPITRE III
IMPULSIFS

—  — —
I
IMPULSIONS AU SUICIDE ET À L’HOMICIDE

Les impulsions instinctives et inconscientes ne se produisent que dans les formes classiques et indiscutées de l’aliénation mentale ; aussi nous n’entendons parler ici que des impulsifs conscients, des psychopathes lucides qui ont la notion positive de la nature morbide de leurs impulsions, qui luttent contre elles, et qui n’y succombent qu’en en déplorant l’irrésistibilité. Ces impulsions, la plupart du temps d’un caractère dangereux ou nuisible, leur inspirent de l’aversion et de l’horreur ; ils n’en sont jamais complices.

Tous déclarent qu’ils sont « entraînés, emportés, poussés par une idée, par quelque chose, par une voix intérieure. » Beaucoup luttent victorieusement, soit parce que leur volonté triomphe ; soit parce qu’ils ont pris soin de se tenir éloignés des objets dont la vue réveillait l’impulsion maladive.

Le phénomène dont il va être question dans ce chapitre, n’est en définitive que l’obsession, l’idée fixe, que nous avons étudiée dans le chapitre précédent, l’obsession ayant pour objet, non quelque chose de fâcheux à subir, mais à accomplir, perdant le caractère passif que nous lui connaissions jusqu’ici pour tendre vers l’état actif. Elle n’est pas continue, mais revient par accès accompagnés de dépression mélancolique, d’anxiété et d’angoisse ; après avoir persisté pendant un temps plus ou moins long, elle disparaît complètement, ou pour revenir plus tard, ou pour faire place à une autre. Bien que respectant l’intégrité des fonctions intellectuelles, elle n’en coïncide pas moins avec des défectuosités mentales et des troubles névropathiques qu’il est facile de mettre en lumière, et surtout avec des antécédents héréditaires très accusés.

Tous ou presque tous les monomanes homicides, dit Esquirol, étaient d’une constitution nerveuse, d’une grande susceptibilité ; plusieurs avaient quelque chose de singulier dans le caractère, de bizarre dans l’esprit. Tous, avant la manifestation du désir de tuer, étaient incapables de nuire ; ils étaient doux, bons, honnêtes gens et même religieux. »

Quelle meilleure preuve pouvons-nous avoir de la nature héréditaire des impulsions morbides que celle du suicide ? Déjà Voltaire avait signalé ce fait étrange de plusieurs membres d’une même famille se suicidant les uns après les autres ; depuis Gall, Esquirol, J. P. Falret, Moreau (de Tours), Lucas, Morel et autres ont accumulé des faits du même genre, et mis hors de doute l’hérédité de l’impulsion au suicide.

Plus que toutes les autres, peut-être, la transmission de cette tare psychopathique a un caractère fatal, inéluctable, et les exemples qui en sont cités partout sont de nature à frapper profondément l’esprit le moins prévenu. En voici quelques uns :

Une jeune femme, le surlendemain de son mariage, trouve sa mère en train de se pendre ; cet acte de désespoir n’a rien qui doive surprendre, car depuis un siècle la monomanie du suicide sévit dans la famille. Ainsi le grand-père de la mère s’est jeté à l’eau ; le père s’est pendu ; deux soeurs de la mère se sont jetées dans leur puits ; une autre soeur est morte folle ; les autres parents du côté de la mère ont la tête plus ou moins dérangée [1].

Un riche négociant, d’un caractère très-violent, est père de six enfants ; à mesure que ses enfants ont fini leur éducation, il leur donne une forte somme d’argent et les éloigne de chez lui. Le plus jeune, âgé de vingt-six à vingt-sept ans, devient mélancolique et se précipite du haut du toit de sa maison ; un second frère, qui lui donnait des soins, se reproche sa mort, fait plusieurs tentatives de suicide, et meurt un an après des suites d’abstinence prolongée et répétée. L’année suivante, un autre frère a un accès de manie dont il guérit ; un quatrième frère, médecin, qui deux ans avant m’avait répété, avec un désespoir effrayant, qu’il n’échapperait pas à son sort, se tue ; deux ou trois ans après, une soeur devient d’abord maniaque, et fait mille tentatives de suicide ; le sixième frère est à la tête d’un grand commerce, il eût fini comme ses frères s’il n’était retenu à la vie par ses enfants et par sa femme, qui est pour lui un ange tutélaire par ses soins et par sa tendresse.

Esquirol, à qui est due cette observation, ajoute en note : « Quelques années après que j’écrivais ces lignes pour la première fois, ce malheureux s’est tué. » Et Baillarger rapporte qu’un des petits-fils de ce négociant, confié à ses soins, avait cherché à se suicider en se frappant de deux coups de couteau sur le trajet des carotides.

Dans une observation récente, due à Maccabruni [2], on voit le père se suicider à soixante ans d’un coup de pistolet, deux de ses fils et un de es petits-fils se donner la mort avec la même arme, une fille s’empoisonner, et un autre fils, poussé comme les autres au suicide, ne résister que par égard pour sa femme.

L’hérédité de similitude dans le suicide est poussée à ce point, que ceux qui en sont victimes recherchent souvent des moyens d’exécution identiques. Le fait précédent, dans lequel quatre personnes se servent du même pistolet pour se donner la mort, en est une preuve. La pendaison est un des procédés les plus uniformément usités, comme le démontrent les observations de Cazauvieilh [3] ; vient ensuite la submersion.

Enfin, l’hérédité du suicide n’est pas seulement similaire, il lui arrive souvent d’être homochrome, c’est-à—dire de se manifester chez les descendants au même âge que chez les ascendants.

Voici des faits qui prouvent jusqu’à quel degré elle peut être poussée :

M. L… père, était monomaniaque, et s’est donné la mort à l’âge de trente ans ; son fils arrive à peine sa trentième année, qu’il est frappé, comme lui, de monomanie et fait deux tentatives de suicide.

Un dégustateur des ports se jette à l’eau ; sauvé, il donne à Marc cette raison bouffonne, que s’étant trompé sur la qualité du vin, il a craint que ses confrères ne le prissent pour une ganache. Marc apprit plus tard que ce Vatel d’un autre genre s’était suicidé, et que son père et l’un de ses frères avaient mis, au même âge, fin à leur existence, de la même manière que lui. (Marc, t. II, p. 286).

Un autre individu est, à la fleur de l’âge, pris de mélancolie, par suite d’une suppression de flux hémorroïdal, et se noie volontairement. Son fils, d’une bonne santé apparente, jouissant des dons de la fortune, père de deux enfants adorés, arrivé au même âge de la vie où son père s’est noyé, se donne la mort par le même mode de suicide [4].

L’impulsion au suicide, malgré ses caractères d’hérédité de similitude et de fatalité, n’est par elle-même qu’une manifestation psychopathique d’un état mental plus complexe. Cette vérité que nous ne cessons de répéter à chacune de ces descriptions de ce qu’on appelait et de ce qu’on appelle encore quelquefois les monomanies est fondamentale et il ne faut jamais la perdre de vue. L’impulsion au suicide gagne sur un terrain préparé par la dégénérescence ; c’est une des formes de la déséquilibration mentale ; elle coïncide ou alterne avec des troubles de même nature : l’impulsion à l’homicide, les perversions sexuelles, l’impuissance, la dipsomanie, la pyromanie ; elle s’accompagne d’un état mélancolique intermittent comme elle-même, et de nombreux cas d’aliénation et de déséquilibration mentale se rencontrent en même temps qu’elle dans les familles où elle se produit.

Prosper P… est âgé de 42 ans [5]. Il est le quatrième de sept enfants : le premier, un garçon, est mort en bas âge ; le deuxième a été asthmatique pendant douze ans, puis ce trouble nerveux a disparu pour être remplacé par le diabète simple et une incontinence d’urine, il a eu en outre une jeunesse extrêmement dissipée ; le troisième a succombé en bas âge ; le cinquième, mort à neuf ans, était choréique ; le sixième est officier ; le septième, une fille, est mariée, sans enfants. La mère est morte à 8 ans, d’un cancer du sein ; le père à 82 ans, de vieillesse. Une soeur de ce dernier a été aliénée, et sa fille était une excentrique en proie aux scrupules et à l’anxiété : elle s’imaginait avoir fait de mauvaises communions. D’autres membres de cette famille sont qualifiés d’originaux et de bizarres.

P… a eu à 18 ans une fièvre typhoïde très grave. Il a toujours vécu en solitaire ; n’aimant pas la société des hommes de son âge, ne sortant jamais, et occupant tous les loisirs que lui laissait sa position à lire immodérément, à écrire et à dessiner.

Le 27 janvier 1875, étant au lit, l’idée lui vient tout d’un coup de prendre un couteau de cuisine et d’aller frapper son père. Deux mois auparavant, cette idée lui avait traversé l’esprit sans qu’il y fît attention. Mais cette fois, l’obsession le poursuivit avec une ténacité extraordinaire et cela pendant deux années entières. Quelquefois l’idée fixe disparaissait pendant quelques jours, ou changeait d’objet, le poussant, par exemple, à tuer sa servante ou les enfants qu’il voyait dans la rue. À bout de forces, n’y tenant plus, il vient habiter avec son frère. Pendant quelque temps, il est plus rassuré, mais bientôt il se sent honteux découragé, désespéré et est envahi par l’idée du suicide : il tente de s’empoisonner avec une infusion d’allumettes.

L’impulsion à l’homicide ne tarda pas d’ailleurs à reparaître, et ne cessa qu’en 1879, à l’époque de la mort de son père. Encore la disparition ne fut-elle pas définitive, car elle revint à diverses reprises, mais sans grande intensité et ayant pour objet des personnes indifférentes.

Bientôt il devient la proie d’une nouvelle obsession la crainte d’avoir empoisonné son père et plus tard que son frère ne l’ait empoisonné.

À peine dans les grands paroxysmes de sa maladie la conscience qu’il a de son état s’obscurcit-elle un instant : ordinairement il est lucide et conscient de l’absurdité, de ses obsessions et de ses impulsions. Il a des périodes de calme et de rémittence absolus pendant lesquels il est absolument libre et maître de ses idées. Il a été pendant vingt-deux mois parfaitement bien, au point de vue mental, mais pendant toute cette période il a été en proie à des crises cardiaques qui le faisaient horriblement souffrir, et qui consistaient en essoufflement avec palpitations violentes ; il ne pouvait rester au lit et dormait assis. On ne constate cependant chez lui aucune lésion organique du coeur. Depuis que les troubles intellectuels sont revenus, la neurasthénie cardiaque a disparu.

C’est en 1882, à l’âge de 42 ans, que la déséquilibration mentale reparaît sous forme d’impulsion au suicide. Il lutte pendant quelque temps, puis il succombe et se coupe la gorge avec un rasoir. À peine guéri de sa blessure, il se précipite dans un puits. Sa famille alors se décide à le placer à l’Asile.

Pendant son séjour qui dura trois mois et demi, on constata chez lui la persistance des idées du suicide, une grande émotivité, et des impulsions de nature diverse : il ne pouvait ouvrir un journal, n’y voyant que des crimes et du sang ; il n’apercevait pas une allumette sans être obsédé par cette idée que s’il était chez lui, et que le feu prît, on l’accuserait de l’avoir mis. Un jour, étant allé chercher un objet dans l’office, et apercevant un tas de copeaux dans un coin, il s’enfuit, subitement obsédé par l’idée d’y mettre le feu : il y avait des allumettes dans l’office. Il a des accès de désespoir, pendant lesquels il se désole, gémit sur l’ineptie de toutes les idées bizarres qui l’obsèdent, et l’impossibilité où il est de pouvoir les dominer. Il manifeste aussi quelques idées hypocondriaques. Il a plusieurs accès de dyspnée avec ataxie cardiaque, coïncidant avec la rémittence des obsessions mentales et deux légers accès de coliques néphrétiques.

Il sort dans un état assez satisfaisant. Cinq mois après il meurt d’une façon soudaine, et la cause de la mort demeure inconnue, ce qui nous fait croire à un suicide.

Ce malade, aux antécédent héréditaires si caractéristiques, est une preuve bien frappante de la vérité des idées que nous soutenons. On retrouve chez lui, non seulement l’impulsion au suicide, mais encore l’impulsion a l’homicide, la folie du doute, la pyromanie et une foule d’autres symptômes de neurasthénie psychique. Nous voyons aussi cette dernière alterner avec la neurasthénie périphérique, phénomène excessivement fréquent et capable de jeter un jour particulier sur la nature de ces troubles nerveux si complexes.

L’impulsion à l’homicide est moins fréquente que l’impulsion au suicide ; néanmoins la science en possède de nombreux cas. Parmi les observations si disparates que Marc a réunies sous le titre de monomanie homicide, il en est quelques-unes de caractéristiques.

M. N… [6], âgé de vingt-et-un ans, d’une taille élevée, maigre, d’une constitution nerveuse, a toujours eu le caractère sombre, bourru. Privé de son père dès l’âge de quatorze ans, il était sans tendresse, sans épanchement pour sa mère.

À dix-huit ans, sa tristesse augmente, il fuit les jeunes gens de son âge, vit isolé, mais travaille avec assiduité dans un magasin. Ni ses discours, ni ses actions, n’indiquent la folie ; mais il se sent une sorte d’impulsion qui le porte au meurtre ; qu’il est des instants où il aurait plaisir à répandre le sang de sa soeur, à poignarder sa mère. On lui fait sentir toute l’horreur de ses désirs, et les peines qui attendent ceux qui les satisfont ; alors il répond : « Je ne suis plus maître de ma volonté. »

Plus d’une fois, quelques minutes après avoir embrassé sa mère, il devient rouge, son oeil est brillant, et il s’écrie : « Ma mère, sauvez-vous, je vais vous égorger. » Bientôt après, il se calme, verse quelques larmes, et il s’éloigne. Un jour, il rencontre dans les rues un militaire suisse, saute sur son sabre, veut l’arracher de vive force pour égorger ce militaire qu’il ne connaît pas. Un autre jour, il attire sa mère dans la cave et veut la tuer avec une bouteille.

Depuis six mois que ce jeune homme est dominé par cette horrible impulsion, il dort peu, souffre de la tête, ne veut voir personne, est insensible au chagrin de sa famille, mais il n’offre nulle apparence de délire dans ses discours.

Ce jeune homme, après une crise de mélancolie avec hallucinations et délire de persécutions, guérit de ses divers troubles psychiques et onze ans après jouissait encore d’une intelligence normale.

Nous empruntons au même auteur les faits suivants, dans lesquels l’impulsion homicide existe avec une parfaite lucidité d’esprit :

Dans une maison respectable, en Allemagne, une mère de famille rentre chez elle ; une domestique, contre laquelle on n’a jamais eu de motif de plainte, paraît dans une grande agitation ; elle veut parler seule à sa maîtresse, se jette à ses genoux, et lui demande en grâce de quitter la maison. La maîtresse, étonnée d’une semblable prière, veut en connaître le motif, et elle apprend, que toutes les fois que la malheureuse domestique déshabille l’enfant et qu’elle est frappée de la blancheur de ses chairs, elle éprouve le désire presque irrésistible de l’éventrer. Elle craint de succomber, et préfère s’éloigner.

Cet événement s’est passé, il y a une vingtaine d’années, dans la famille de M. le baron A. de Humboldt, et cet illustre savant me permet d’alléguer son témoignage.

M. R…, chimiste distingué, poète aimable, d’un caractère naturellement doux et sociable, vint se constituer prisonnier dans une des maisons de santé du faubourg Saint-Antoine.

Tourmenté du désir de tuer, il se prosternait souvent au pied des autels, et implorait la divinité de le délivrer d’un penchant si atroce, et de l’origine duquel il n’a jamais pu me rendre compte. Lorsque le malade sentait que sa volonté allait fléchir sous l’empire de cette propension, il accourait vers le chef de l’établissement, et se faisait lier les pouces, l’un contre l’autre, avec un ruban. Cette frêle ligature suffisait à calmer le malheureux R…, qui, cependant, a fini par exercer une tentative d’homicide sur un de ses gardiens, et par périr dans un violent accès de manie avec fureur.

La forme paroxystique des impulsions à l’homicide ressort de l’étude de beaucoup d’observations. L’acte accompli est suivi d’un sentiment de détente, de soulagement, et l’obsession disparaît pour un temps. Diverses circonstances physiques, comme l’époque de la puberté, l’éruption des règles coïncident avec le retour de l’accès.

Henriette Cornier, qui décapita la petite Belon à qui elle témoignait une grande tendresse, était au moment de ses règles. Elle avait fait quelque temps avant une tentative de suicide et était sujette à des intervalles de dépression mentale bien caractérisés.

L’imitation semble jouer un certain rôle dans la naissance des impulsions homicides et suicides, comme en font foi quelques observations d’Esquirol.

Enfin, disons que si les impulsions peuvent exister à l’état isolé, elles coexistent souvent avec d’autres troubles mentaux de nature mélancolique. Mais ce qui caractérise dans tous les cas l’homicide impulsif, c’est l’absence complète de motif venant conditionner le crime. La femme Lombardi, par exemple, qui tua ses quatre enfants, pour les envoyer au ciel et les mettre à l’abri des malheurs qui les menaçaient, n’est pas une homicide avec impulsion consciente, mais une lypémaniaque mystique avec perversion des sentiments affectifs.

P.-S.

Texte établi par PSYCHANALYSE-PARIS.COM d’après l’ouvrage de Alexandre Cullerre, Les frontières de la folie, Chapitre III, §. I : « Impulsions au suicide et à l’homicide », Éd. J.-B. Baillière et fils, Paris, 1888, pp. 92-102.

Notes

[1Baillarger, Notes au traité des maladies mentales de Griesinger, déjà cité.

[2Déjerine, De l’hérédité dans les maladies du système nerveux. Paris, 1880.

[3Cazauvieilh, Du suicide et de l’aliénation mentale, Paris, 1840.

[4J. Müller, Physiologie du système nerveux trad. par Jourdan, Paris, 1840, t. II, p. 115. Prosper Lucas, Traité philosophique et physiologique de l’hérédité naturelle. Paris, 1847-1850.

[5Observation personnelle.

[6Marc, De la folie considérée dans ses rapports avec les questions médico-judiciaires, Paris, 1840.

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