« Or l’enjeu de la Grèce (...) est assez fort : elle chatouille le fantasme de faire rayonner l’esprit grec au-delà de la mère patrie. Ce fantasme semble un peu désuet, car justement l’esprit grec antique a déjà rayonné, il a bien imbibé toute la culture occidentale et s’y est presque dissous. Mais le fantasme fut assez fort pour la mener en finale. Un petit coup d’Olympe lié aux Jeux olympiques... En tout cas, ils y croient, les Grecs : le mot d’ordre de leur équipe, inscrit sur leur car, est : “La Grèce antique avait douze dieux, la Grèce moderne en a onze”... » (Daniel Sibony, Libération.fr).