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Benjamin Ball

Folie à deux

Du délire des persécutions ou Maladie de Lasègue (5ème leçon)

Date de mise en ligne : samedi 10 juillet 2004

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Parmi les questions les plus palpitantes que nous sommes appelés à résoudre, l’une des plus capitales, par son importance théorique et par ses conséquences pratiques, est incontestablement celle que notés allons discuter aujourd’hui.

La folie est-elle contagieuse ? La réponse ne serait point douteuse, s’il s’agissait des grandes névroses convulsives ; pour l’épilepsie comme pour l’hystérie, de nombreux exemples viennent établir que, soit derrière le mur de la vie privée, soit au grand jour de la publicité, le contact des malades exerce une influence des plus manifestes sur les sujets prédisposés. Pour ce qui touche à la folie, nous sommes en présence de deux courants opposés.

Pour le public en général, il est nettement établi qu’en entendant délirer les autres, on devient fou soi-même, et qu’il suffit d’être enfermé dans un asile d’aliénés pour perdre complètement la raison.

L’opinion des spécialistes est diamétralement opposée. Tous les auteurs font remarquer, à juste titre, l’antipathie profonde que les aliénés éprouvent les uns pour les autres ; ils ne s’aiment pas entre eux, ils ne s’entendent pas entre eux, ils ne conspirent pas entre eux. Ce n’est pas sans motif que le fou porte le nom d’aliéné. Il est en effet alienus, c’est-à-dire étranger au monde qui l’entoure. Il vit dans le subjectif. Une barrière infranchissable le sépare du monde extérieur et des impressions, qui pourraient l’atteindre, et le force à se replier continuellement sur sa propre intelligence, Les fous se traitent réciproquement d’insensés, et voilà pourquoi, suivant la parole d’Esquirol, les murs d’un asile sont le meilleur moyen de traitement.

Mais, si les aliénés n’ont guère d’influence les uns sur les autres, leur action ne s’étend-elle pas, dans une certaine mesure, sur les gens sains d’esprit ?

L’opinion contraire a prévalu généralement parmi les aliénistes. On fait valoir l’intégrité presque constante des fonctions intellectuelles chez les personnes chargées de la surveillance et du traitement des malades. Les infirmiers, les surveillants, les élèves et les médecins aliénistes eux-mêmes, conservent leur raison, malgré l’influence nocive du milieu dans lequel ils sont plongés.

Un homme du plus grand mérite, un spécialiste des plus éminents, avait poussé si loin ses convictions à cet égard, qu’il n’avait pas hésité à mettre un de ses enfants sous la garde d’une vieille démente inoffensive, qui le promenait dans son parc. Un jour, l’enfant dont l’intelligence commençait à s’ouvrir, dit à son père dans son langage naïf : « Tu sais, papa, que Mlle Joséphine dit des bêtises ».

Ainsi cette jeune femme intelligente avait poussé en ligne droite, comme un arbre bien planté, malgré le contact incessant d’un esprit malade.

Nous trouvons donc, d’une part, l’opinion du vulgaire, qui n’hésite pas un instant à reconnaître la contagion de la folie ; d’autre part, l’opinion des spécialistes qui repoussent à l’unanimité la possibilité d’une transmission des idées délirantes.

Tel était l’état des esprits, quand Lasègue et Falret ont publié leur premier travail. Mais il faut établir une distinction fondamentale : l’influence des aliénés sur les masses n’est point contestable et n’a jamais été sérieusement contestée. Les épidémies de folie religieuse, de “religion hystérique”, de démonolâtrie, qui ont sévi a certaines époques, sont là pour l’attester. C’est là, en quelque sorte, la folie épidémique, qu’il faut distinguer de la folie contagieuse. Lasègue et Falret ont démontré l’action que pouvait exercer un esprit malade sur un esprit sain dans l’intimité de la vie privée ; mais la science a marché, les observations se sont multipliées, et le cadre tracé par les premiers auteurs est devenu trop étroit. Toute fois, la notion primitive est absolument vraie ; la folie se gagne, la folie peut être communiquée par le frottement continuel qui se produit dans l’intimité.

Nous examinerons tout à l’heure les questions de détail qui découlent de ce grand principe ; mais, avant d’étudier la maladie, occupons-nous des malades, car j’en ai deux à vous présenter.

Il s’agit d’un couple fort respectable, dont l’union semble avoir été jusqu’ici parfaite, puisque de leur intimité est née une folie en partie double. Le mari, qui se trouve en ce moment à Sainte-Anne, est un ancien soldat des plus honorables, qui a servi pendant de longues années dans l’artillerie. Il était encore militaire, lorsque, à l’âge de quarante-huit ans, il épousa une femme avec laquelle il a vécu dans les meilleurs termes. Les deux époux avaient conçu l’un pour l’autre un attachement profond, et ils jouiraient encore d’un bonheur parfait, si des accidents étranges et d’une nature toute particulière n’étaient venue, troubler leur existence.

On a souvent invoqué l’hérédité morbide comme une des causes les plus puissantes de la folie à deux. Cette origine peut être invoquée pour la femme, mais non pour le mari, dont l’arbre généalogique est parfaitement correct à cet égard.

Aucune maladie sérieuse n’a laissé sur eux son empreinte, et, chez la ferme, la seule cause que l’on puisse invoquer après l’hérédité, est la cessation des règles. C’est, en effet, à l’époque de la ménopause, que les accidents ont débuté chez elle.

Chez le mari, le point de départ du délire est parfaitement clair. Les troubles intellectuels lui ont été communiqués par sa femme.

Notre couple habitait une localité suburbaine, lorsque leurs malheurs commencèrent, Il s’agissait au début d’accidents puérils, de discussions futiles. Quelques sous péniblement disputés au boucher et à l’épicier auraient été l’origine de la querelle. Des mauvais propos, colportés par les commères, avaient depuis quelques mois exaspéré la femme, lorsqu’un jour elle donna des signes manifestes d’aliénation mentale.

Elle se trouvait un jour à l’église, au moment d’une quête ; elle déposa un sou dans la bourse, et, à l’instant même, elle crut s’entendre appeler “voleuse”. On avait mal interprété son geste, on avait cru qu’elle voulait prendre de l’argent dans la bourse. Le prêtre lui jette un regard méchant, et elle apprend, nous ne savons comment, qu’elle est “excommuniée”. Elle rentre en pleurant et raconte à son mari de quelles accusations elle est l’objet. Le premier mouvement de X..., en recevant cette confidence, fut de s’en étonner profondément. Il s’agissait en effet d’une hallucination de l’ouïe, qu’il ne partageait pas encore. Mais les assertions répétées de sa femme finissent par ébranler son jugement ; elle lui dit à chaque instant qu’on attaque sa probité, qu’on médit de sa vertu ; il finit par croire à la réalité des vois entendues par sa femme ; il finit enfin, à force de prêter l’oreille, par les entendre.

Nous rencontrons ici un fait curieux, qui fait exception à la règle admise par tous les auteurs. On reconnaît généralement que c’est l’esprit le plus fort qui influe sur le plus faible, que c’est le plus âgé, le plus instruit, le plus autorisé qui joue le rôle actif, tandis que son collègue joue le rôle passif. Cette fois, les rôles sont renversés. Notre homme, beaucoup plus intelligent que sa femme, subit complètement son influence et parvient à se créer un délire personnel. On lui adresse perpétuellement les plus grossières injures, mais il lui est impossible de voir ses insulteurs, toujours cachés derrière un mur, derrière un rideau, derrière les persiennes d’une maison voisine. Cependant, il les entend avec une telle netteté, qu’il peut engager un long dialogue avec eux. Un jour, excédé et fatigué de tout ce qu’il entend, il leur propose un duel qui est accepté. Au jour et à l’heure fixés, il arrive au rendez-vous ; mais, à son grand étonnement, il ne rencontre personne ; on lui avait manqué de parole.

Notre malade va maintenant franchir une étape importante de son délire ; il cherche la cause de son malheur et veut donner la mort à ceux qui le persécutent. Il fouille dans son passé et parvient enfin à trouver son persécuteur. C’est à l’événement le plus important de sa vie, c’est à son mariage qu’il rattache ses tribulations. Sa femme était alors recherchée par un militaire, qui aurait voulu l’épouser. Ce prétendant évincé serait mort depuis ; mais, sous l’influence de son délire, X... arrive à douter de la réalité de son décès, et il en fait le protagoniste du drame qui se déroule à ses dépens. Il est le chef de ceux qui troublent son repos. X... prend alors un grand parti ; il déménage, il quitte la localité où il avait longtemps habité ; mais, dans son nouveau domicile, les mêmes inconvénients l’attendent. Il choisit un autre quartier ; mais c’est pour se trouver toujours en butte aux mêmes persécutions. Poussé à bout, et à l’instigation de sa femme, il va chez le commissaire de police déposer une plainte en règle contre ses persécuteurs. C’est à la suite de ce dernier incident qu’il est arrêté et conduit au dépôt de la préfecture, puis à l’asile Sainte-Anne.

Au moment de son entrée à la Clinique, le malade présentait une grande émotivité. Rien de plus facile que de le faire pleurer. Il suffisait de le faire parler pendant quelque temps. Il s’exaltait alors, il manifestait avec énergie ses convictions délirantes.

Mais, au bout de quelques jours, une transformation manifeste s’était opérée chez lui. Il n’avait plus d’hallucinations, il n’entendait plus ses voix, il commençait à douter de la réalité de ses conceptions délirantes. « On m’a conduit ici comme malade, disait-il, mais ma femme est bien plus malade que moi. »

Ces bonnes dispositions ne devaient point durer. Dès la première visite de sa femme, le délire a repris le dessus ; il a recommencé à éprouver des hallucinations de l’ouïe ; quelques jours plus tard, il était redevenu calme, et la même expérience, répétée dans les mêmes conditions, a donné le même résultat. Quand il est seul, son intelligence s’affermit et sa raison reprend ses droits. Dès qu’il reçoit les visites de sa femme, son jugement se trouble et le délire reparaît.

Et cependant, son intelligence, de beaucoup supérieure, a créé un système infiniment plus logique et mieux coordonné que celui du sujet actif dont il subit si manifestement l’influence. La femme, beaucoup moins capable, a des conceptions frustes ; elle parle de ses voisins, de l’épicier, de la fruitière, du boucher ; elle a un délire puéril. Et pourtant, c’est bien elle qui joue le rôle actif. C’est elle qui a débuté dans la voie de la folle ; c’est elle qui l’a communiquée à son mari ; c’est elle qui, après une longue lutte, a triomphé de ses résistances. Quand elle lui dit d’écouter, il entend les mêmes voix, il ne petit s’empêcher de dire : C’est étonnant. Enfin, c’est la femme qui a poussé le mari chez le commissaire, pour y déposer une plainte ridicule.

Ce qui d’ailleurs constitue un signe pathognomonique, c’est que le mari ne délire plus quand il est séparé de la femme. Celle-ci, au contraire, conserve toutes ses hallucinations et n’abandonne point ses conceptions délirantes, même quand elle est seule. Nous en reparlerons dans la conférence suivante.

Messieurs, nous sommes en présence d’un cas absolument conforme au type décrit par Lasègue et Falret. Mais, depuis le travail de ces deux aliénistes, de nombreuses additions ont été faites à leur nomenclature.

Mon élève et ami, le docteur Régis, dans une fort remarquable thèse, a étudié la folle à deux, qui se développe parallèlement chez deux ou trois sujets prédisposés qui se trouvent en rapport entre eux.

Dans la thèse récente de M. Chpolianski, cette question est reprise de nouveau par rapport à la contagion des idées de suicide. Il donne le nom de folie imposée au type de Lasègue et M. Falret, et de folie simultanée au type décrit par M. Régis.

M. Marandon de Montyel a décrit récemment un troisième type, qu’il appelle folie communiquée.

Un aliéniste américain, Kiernan, prétend avoir vu des conceptions délirantes, transmises d’un aliéné à un autre ; c’est ce qu’il appelle la folie transformée. Les faits de ce genre me paraissent bien étranges ; ils sont absolument contraires à toutes nos observations ; nous avons toujours vu les aliénés témoigner le plus profond mépris pour les conceptions délirantes de leurs voisins, et jamais nous n’avons réussi nous-même à leur inculquer une nouvelle absurdité ; mais enfin, nous ne voulons pas contester des faits qu’on dit avoir observés, et nous admettrons la folie transformée de Kiernon [1]. Il faut ajouter à cette liste, déjà longue, la folie épidémique, celle qui sévit sur les masses ; la folie gémellaire, celle qui frappe simultanément deux jumeaux, enfin le suicide à deux, qui fait le sujet de la thèse de M. Chpolianski.

La folie à deux, selon le type décrit par Lasègue et Falret, présente les caractères suivants :

Il s’agit, le plus souvent, d’un fait de contagion abrité derrière le mur de la vie privée, mais dans lequel l’influence exercée par l’un des deux sujets sur l’autre emprunte à l’intimité même de la vie familiale un cachet particulier.

Il existe, pour l’ordinaire, une différence de niveau entre les deux sujets. Celui qui joue le rôle actif occupe une position supérieure à l’autre, et son délire est mieux “rédigé”. C’est un maître qui communique, qui impose son délire à sa servante ; c’est un frère, c’est une sœur plus énergique qui domine les autres membres de la famille [2]. Quant au sujet passif, il n’est que l’écho affaibli du premier ; aussi ses convictions sont-elles moins profondes et moins durables. Il suffit presque toujours que les deux « complices » soient séparés, pour que les conceptions délirantes du sujet passif soient atténuées ou même abolies.

Il faut aussi, pour que le premier sujet exerce son influence sur le second, que son délire ait un certain degré de cohérence et de plausibilité. Personne n’ajouterait foi aux propos insensés et sans suite d’un maniaque ou d’un dément ; personne ne se laisserait influencer par les inepties que débite un paralytique général qui se dit millionnaire, et vous propose un instant après de balayer les salles. C’est le délire systématisé d’un ambitieux ou d’un persécuté, ce sont les prédications d’un mystique, qui entraîneront les convictions.

D’un autre côté, quels sont les individus que nous voyons le plus souvent jouer le rôle passif dans les folies à deux ? Ce sont ceux qui, d’une manière générale, reconnaissent le plus facilement l’autorité de leur entourage : ce sont les faibles d’esprit, les enfants, les vieillards, et ce qu’on peu appeler, d’une minière générale, les effacés. Dans toute famille, il y a des caractères qui exercent la domination sur les autres, et plus l’intimité est grande, plus la fréquentation est habituelle, plus cette autorité a de facilité à s’imposer. La fille écoutera le délire de sa mère, le vieillard admettra volontiers les conceptions délirantes de l’enfant qu’il a vu grandir.

Pour M. Régis, il s’agit surtout, dans la folie à deux, de deux têtes mal faites, toutes deux prédestinées à la folie. Ces êtres exercent d’ordinaire les uns sur les autres une attraction réciproque et arrivent à se rencontrer facilement. L’union délirante est alors très commune. S’il s’agit de membres d’une même famille, l’influence de l’hérédité est alors manifeste. Ce sont, comme on dit vulgairement, deux têtes dans un même bonnet. Il ne manque plus alors qu’une cause occasionnelle, qu’une étincelle pour allumer l’incendie. Qu’il survienne alors un revers de fortune, une mort inattendue, et l’on verra éclater les symptômes de la folie à deux.

Nous admettons volontiers l’interprétation de M. Régis ; mais nous pensons que les faits signalés par Lasègue et Falret conservent toute leur valeur et méritent la place principale. Les faits signalés par M. Régis constituent une variété intéressante, à côté de celle qu’avaient décrite ses devanciers.

Dans l’observation de folie communiquée, rapportée par M. Marandon de Montyel [3], il s’agit d’un délire communiqué par contagion à un individu prédisposé. Ce n’est plus, comme dans la folie à deux de M. Régis, un délire simultané chez deux prédisposés, et ce n’est pas n’on plus, comme dans la folie à deux de Lasègue et Falret, la communication du délire à un sujet tout à fait indemne.

La folie à plusieurs par transmission d’idées délirantes entre aliénés a été signalée par un auteur américain, Kiernan, mais ne doit être admise, croyons-nous, qu’avec les plus grandes réserves. Les aliénés, en effet, loin de se mettre d’accord sur le sujet de leur délire, ont une tendance invincible à ridiculiser les conceptions délirantes de leurs camarades.

Encore une fois, l’aliéné, comme l’indique son nom, est étranger, alienus, aux conceptions d’autrui, il est presque impossible de jeter dans son esprit une idée fausse, étrangère aux siennes propres. En effet, l’aliéné procède de lui-même, et non pas des autres. Les fous ne conspirent pas entre eux ; dans un asile, il suffit de deux gardiens pour surveiller une centaine de malades. C’est donc avec les plus grandes réserves qu’on doit accueillir les idées de Kiernan.

Quant à la folie épidémique, elle est attestée par des faits très nombreux. On connaît l’influence énorme qu’ont les aliénés sur les foules. On peut dire que c’est là que l’on voit le triomphe de la contagion. Il a suffi, vous le savez, de deux bergers illettrés pour établir la réputation de la Salette, en dépit du clergé qui s’était prononcé contre le miracle. Il n’a rien moins fallu que les révélations de Lourdes pour détruire le prestige de la Salette. Sans ce traitement, qu’on peut qualifier d’homéopathique, la renommés de la Salette vivrait encore. Je vous rappellerai ces épidémies de démonomanie développées dans des couvents, les assemblées convulsionnaires du nord de l’Irlande et la folie des prédications en Suède (1840).

Je ne vous parlerai pas aujourd’hui de la folie gémellaire, puisqu’elle a fait le sujet d’une de nos leçons antérieures.

Je vous signalerai, en terminant, le suicide à deux, qui a fait l’objet d’un travail approfondi et fort bien fait du docteur Chpolianski [4]. On rencontre dans les observations qu’il rapporte des preuves intéressantes et nouvelles de l’imitation dans les troubles mentaux.

Vous le voyez, messieurs, la contagion de la folie est un fait des plus incontestables, et dont il faut savoir tenir compte. Mais ce n’est pas, comme le pense le vulgaire, dans l’intérieur des asiles que la transmission s’opère ; c’est, au contraire, dans la vie intérieure, dont les conditions sont absolument différentes.

Quel traitement faut-il opposer à la folie à deux ? Un seul est efficace : c’est la séparation des deux aliénés. Cette séparation doit être rigoureuse et maintenue pendant plusieurs mois, malgré les désirs et les supplications des malades. Nous avons déjà commencé ce traitement pour les deux personnes dont je vous ai parlé, et déjà nous avons obtenu, du côté du mari, une notable amélioration.

Voir en ligne : Sixième leçon : « Les Persécutés en liberté »

P.-S.

Texte établi par PSYCHANALYSE-PARIS.COM à partir de l’ouvrage de Benjamin Ball, Du délire des persécutions ou Maladie de Lasègue, Asselin et Houzeau, Paris, 1890.

Notes

[1Nous venons tout récemment d’en observer un exemple. (Voir le chapitre précédent).

[2Nous avons vu que cette règle était violée dans le cas que nous avons rapporté, et qui, sous les autres rapports, se rapproche du type classique.

[3Voir cette observation dans les Annales médico-psychologiques, 1884, p. 352.

[4Chpolianski, Des analogies entre la folie à deux et le suicide à deux (Thèse de Paris, 1885).

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