« À en juger par les commentaires qui ont accompagné la célébration du 150e anniversaire de sa naissance, il semble que, en Europe du moins, Freud s’éloigne. Certes, la discipline pèse encore d’un certain poids en psychiatrie. Mais à force de se banaliser, les concepts freudiens ont perdu en grande part de la valeur explicative qui leur était attribuée naguère par les intellectuels et les artistes. (...) Il est navrant que, en dépit du maintien de la psychanalyse dans les programmes de philosophie, les étudiants en lettres, en histoire ou en droit n’aient, pour la plupart, qu’une idée très vague de la pensée freudienne. La voici datée, renvoyée à la Vienne du début du XXe siècle, et à la névrose d’une bourgeoisie enfermée dans l’angoisse de sa décadence et de ses préjugés. » (Alain-Gérard Slama, LeFigaro.fr).