« On pourrait penser que le greffé guéri est content d’avoir échappé à la maladie, et aux effets secondaires de la greffe ; ça n’est jamais aussi simple. “J’étais content que ce soit mon frère C... mais il est chasseur et moi je suis écologiste”, dit un receveur. “Est-ce que je vais devenir une fille ?”, demande un garçon de 9 ans qui a reçu la moelle de sa soeur. Le sentiment d’identité peut vaciller chez celui qui assiste “à l’invasion de sa maison corporelle intime et familière par l’intime de l’autre, étranger du dehors”, disent les auteurs » (N.Levisalles, Libération.fr).
• Jacques Ascher et Jean-Pierre Jouet, « La Greffe entre biologie et psychanalyse », Préface de Michel de M’Uzan, PUF, Paris, 2004, 238 p., 19 €.