« Au mois d’août 1889, Sigmund Freud passe quelques jours à Paris pour prendre part au congrès international d’hypnotisme. La capitale est en pleine effervescence : festivités du premier centenaire de la révolution française, exposition universelle, inauguration de la Tour Eiffel…
Sur la scène du café-concert L’Eldorado, une chanteuse débutante fait chavirer les hommes, c’est Yvette Guilbert. Elle deviendra célèbre, immortalisée par Toulouse-Lautrec. Pour l’heure, Sigmund Freud est sous le charme. Flattée, la chanteuse lui dédicace une photo. Il la gardera toujours accrochée au mur de son bureau de la Berggasse à Vienne, devenu son musée. Phallique en diable et plein de sous-entendus salaces, le répertoire de la chanteuse avait de quoi intéresser l’inventeur de la psychanalyse » (Noël Tinazzi, LaTribune.fr).