« Gare aux oiseaux de malheur ! Au moment même où la France renforce son dispositif de surveillance des pigeons, poules, poulets et autres volailles suspectes, une bonne partie du "peuple psy" se mobilise, lui, pour tenir en respect un autre palmipède, à ses yeux tout aussi funeste et virulent.
Ce vilain petit canard, baptisé "TCC" parce que soupçonné de voler pour les "thérapies cognitivo-comportementales", se trouve décrit par le psychanalyste Pascal Pernot dans les termes suivants : "Ce volatile, moins réputé pour son intelligence que pour la fixité du caquet qui lui donne son étymologie, colporte, autre sens du mot "canard", de fausses nouvelles : celles de la réduction du sujet à la statue du petit homme mécanisable qui serait dans l’homme (...). Le canard TCC nous promet des trajets de migration psychique standards, révélant enfin la fixité innée et normative de notre destin", prophétise le psychologue clinicien dans sa contribution à L’anti-livre noir de la psychanalyse qui paraît aujourd’hui en librairie » (Jean Birnbaum, LeMonde.fr).