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Joseph DELBŒUF

Reconnaissance, au réveil, du caractère mensonger des rêves

Le sommeil et les rêves (1885). Première partie, Chapitre III

Date de mise en ligne : samedi 6 novembre 2004

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Opinion de Descartes : le signe distinctif du sommeil et de la veille est l’impossibilité de joindre les songes comme se joignent les événements de la vie éveillée. Critique de ce signe : un rêve logique en est-il moins un rêve ? - Le criterium distinctif du rêve est ordinairement le réveil. - Il n’y a pas de criterium absolu de certitude objective.

Chapitre III
Reconnaissance, au réveil, du caractère mensonger des rêves
Absence d’un critérium absolu de certitude objective

Tout le monde sait que Descartes s’est posé à peu près le même problème, et on sait aussi quelle solution il en a donnée : “Mais peut-être qu’encore que les sens, dit-il, nous trompent quelquefois touchant des choses fort peu sensibles et fort éloignées, il s’en rencontre néanmoins beaucoup d’autres desquelles on ne peut pas raisonnablement douter, quoique nous les connaissions par leur moyen : par exemple, que je suis ici, assis près du feu, vêtu d’une robe de chambre, ayant ce papier entre les mains, et autres choses de cette nature... Toutefois j’ai ici à considérer que je suis homme, et par conséquent que j’ai coutume de dormir et de me représenter en mes songes les mêmes choses, et quelquefois de moins vraisemblables... Combien de fois m’est-il arrivé de songer la nuit que j’étais en ce lieu, que j’étais habillé, que j’étais auprès du feu, quoique je fusse tout nu dans mon lit !

Il me semble bien à présent que ce n’est point avec des yeux endormis que je regarde ce papier ; que cette tête que je branle n’est point assoupie ; que c’est avec dessein et de propos délibéré que j’étends cette main et que je la sens : ce qui arrive dans le sommeil ne semble point si clair ni si distinct que tout ceci. Mais, en y pensant soigneusement, je me ressouviens d’avoir souvent été trompé en dormant par de semblables illusions, et, en m’arrêtant sur cette pensée, je vois si manifestement qu’il n’y a point d’indices certains par où l’on puisse distinguer nettement la veille d’avec le sommeil, que j’en suis tout étonné ; et mon étonnement est tel, qu’il est presque capable de me persuader que je dors” [1].

Descartes s’efforce ensuite de dissiper le doute par où il croit devoir débuter, et il résout comme suit la difficulté qu’il vient de se poser : “Certes, cette considération me sert beaucoup non seulement pour reconnaître toutes les erreurs auxquelles ma nature est sujette, mais aussi pour les éviter ou pour les corriger plus facilement : car, sachant que tous mes sens me signifient plus ordinairement le vrai que le faux touchant les choses qui regardent les commodités ou incommodités du corps, et pouvant presque toujours me servir de plusieurs d’entre eux pour examiner une même chose, et, outre cela, pouvant user de ma mémoire pour lier et joindre les connaissances présentes aux passées, et de mon entendement qui a déjà découvert toutes les causes de mes erreurs, je ne dois plus craindre désormais qu’il se rencontre de la fausseté dans les choses qui me sont le plus ordinairement représentées par mes sens. Et je dois rejeter tous les doutes de ces jours passés, comme hyperboliques et ridicules, particulièrement cette incertitude si générale touchant le sommeil, que je ne pouvais distinguer de la veille : car à présent j’y rencontre une très notable différence, en ce que notre mémoire ne peut jamais lier et joindre nos songes les uns avec les autres et avec toute la suite de notre vie, ainsi qu’elle a coutume de joindre les choses qui nous arrivent étant éveillés. Et en effet, si quelqu’un, lorsque je veille, m’apparaissait tout soudain et disparaissait de même, comme font les images que je vois en dormant, en sorte que je ne pusse remarquer ni d’où il viendrait ni où il irait, ce ne serait pas sans raison que je l’estimerais un spectre ou un fantôme formé dans mon cerveau et semblable à ceux qui s’y forment quand je dors, plutôt qu’un vrai homme. Mais lorsque j’aperçois des choses dont je connais distinctement et le lieu d’où elles viennent, et celui où elles sont, et le temps auquel elles m’apparaissent, et que, sans aucune interruption, je puis lier le sentiment que j’en ai avec la suite du reste de ma vie, je suis entièrement assuré que je les aperçois en veillant et non point dans le sommeil. Et je ne dois en aucune façon douter de la vérité de ces choses-là, si, après avoir appelé tous mes sens, ma mémoire et mon entendement pour les examiner, il ne m’est rien apporté par aucun d’eux qui ait de la répugnance avec ce qui m’est rapporté par les autres. Car de ce que Dieu n’est pas trompeur il suit nécessairement que je ne suis point, en cela, trompé” [2].

Voilà bien le contrôle des sens et de l’intelligence tel que l’ont défini M. Grote et tous les auteurs. Je lis dans Albert Lemoine : “L’incohérence des images est pour nous le seul signe distinctif des rêves” [3]. Et plus loin : “La foi que nous donnons à la réalité objective des images du sommeil tient en grande partie à ce que nous ne pouvons volontairement ni involontairement faire usage de nos sens pour corriger les rapports des uns par ceux des autre” [4].

Je ne connais vraiment qu’un sens qui s’avise de corriger les autres : c’est le toucher, qui nous permet de nous assurer, par exemple, que les images reflétées par le miroir n’ont pas de corps [5]. Mais, dans l’état de veille, qui jamais s’avise de toucher les personnes, les arbres et les maisons pour s’assurer que ce sont des corps réels, ou de croire à l’existence matérielle d’une image optique ? Et, d’un autre côté, en quoi le témoignage même du toucher garde-t-il l’halluciné d’être trompé par les fantômes qu’il voit ou qu’il entend ? De plus, enfin, le contrôle, qui me permet en effet, quand j’ai des doutes, d’en vérifier le sujet, ne peut s’exercer sur le rêve qui est une chose passée. Or, suis-je disposé à ranger parmi les rêves toutes mes perceptions d’autrefois, que j’ai tenues néanmoins pour vraies sans les soumettre à aucun genre de vérification ?

Nous avons vu que l’état de veille est caractérisé par la vivacité des impressions reçues. Mais ce n’est pas tout. Ces impressions sont enchaînées logiquement. Comme le dit Descartes, on sait d’où elles viennent, ce qui les a précédées, ce qui les a suivies. Et qu’est-ce qui leur vaut cette qualité ? Le monde extérieur, où les événements se succèdent conformément à la loi de causalité. L’habitant de Liège ne peut se trouver à Paris qu’à la condition de s’y être transporté. C’est l’ordre des choses. Ah ! si nous vivions dans les régions des Mille et une Nuits, ou dans les jardins enchantés d’Armide, nous jugerions des aventures ordinaires de la vie d’après d’autres règles, cela est clair. Si seulement, comme l’illustre Chevalier de la Manche, vous avez une foi robuste dans le pouvoir des enchanteurs, ou, sans aller si loin, si, imbu des superstitions du peuple, vous croyez à l’influence des sorciers, que de choses impossibles vous regarderiez comme d’incontestables réalités ! Mais la nature, d’un côté ; de l’autre, le milieu social auquel vous appartenez, ont donné à votre esprit une éducation et des tendances spéciales, et vous vous refusez à regarder comme réel ce qui est incompatible avec votre expérience. Cette expérience - ai-je besoin de le dire ? n’est jamais achevée. Chacun partage plus ou moins les préjugés de son temps. Tacite ne révoquait en doute ni les augures ni les oracles. Vous pouvez donc, en vous fiant uniquement à elle, verser dans des erreurs. Mais c’est encore en vertu de l’expérience que l’on se sait faillible.

Tout ce qui est en contradiction absolue avec les lois que j’ai reconnu régir le monde, est forcément taxé par moi d’imaginaire. Mon rêve me fait-il revivre un ami mort, je n’hésiterai pas à qualifier ma vision comme il convient. Il en sera de même si la scène dont je suis témoin offre des contradictions intimes, si, par exemple, un mort s’y meut et y parle. Sous ce rapport, Descartes et Albert Lemoine ont raison et je souscris à leurs paroles. Mais qu’arrivera-t-il s’il n’en est pas ainsi ? Or, parfois, le rêve est parfaitement vraisemblable et enchaîné dans toutes ses parties.

Un jour, une de mes petites filles, alors âgée de huit ans et demi, demanda en ma présence à sa mère un jouet se trouvant, à l’en croire, dans le grenier de la maison de sa grand’mère chez qui nous étions. D’après la description qu’elle en faisait, ce devait être une grande grenouille ouvrant une large bouche. On lui répondit qu’on ne connaissait pas ce jouet, que jamais on ne l’avait vu, qu’il n’existait pas. La petite se mit alors à le décrire d’une manière détaillée, définit très exactement la place où il était rangé ; sa grand’mère le lui avait montré et lui avait promis de le lui donner, et ses parents le voulaient bien. Nous eûmes toute la peine du monde à la convaincre que tout cela n’était qu’un rêve. C’est qu’aussi ce rêve était si bien enchaîné et se rattachait par tant de liens aux choses usuelles !

Moins l’intelligence de l’enfant est développée, moins il est choqué des invraisemblances. J’avais de quatre à cinq ans ; je venais de perdre mon frère aîné, plus âgé que moi de six ans. Ce frère avait de beaux soldats et d’autres jouets dont il avait le plus grand souci, et qu’il avait la précaution de mettre hors de ma portée. Je n’ai nulle souvenance de sa maladie ni de sa mort. Je me rappelle seulement qu’un jour je demandai à ma mère où était Henri, et elle me répondit qu’il était à la campagne. Je convoitais ces beaux joujoux qu’on avait pieusement déposés dans une armoire. Et, une nuit, je rêvai que dans cette armoire étaient des marionnettes, des arlequins (je les vois encore) doués de la parole ! À mon réveil, je les demandai avec prière, avec instance. Ma mère eut beau tâcher de me faire comprendre l’absurdité de cette imagination ; pour moi, ce n’était pas un rêve, et je restai dans la persuasion que le motif de son refus était de perpétuer les traditions de mon frère, et que l’usage de ces merveilles me resterait à jamais interdit.

L’illusion naît donc de la vivacité et de la logique relative des impressions. Je n’ai pas besoin de faire remarquer que, pour que l’illusion subsiste après le réveil, il faut d’autres conditions encore. Si ma petite avait vu le joujou dans un appartement de fantaisie et non dans ce grenier qu’elle connaissait par le menu ; si elle avait parlé, non à sa grand-mère, mais à un inconnu, ou si elle ne l’avait pas vue avec sa figure et ses habits ordinaires, elle eût facilement reconnu qu’elle était la dupe d’un rêve. Il faut donc, à tout le moins, pour que l’erreur soit permanente, que les plus petits détails du rêve soient conformes à la réalité et à la vraisemblance ; il faut en outre qu’ils se projettent sur le fond de notre vie de tous les jours. Or, comme nous l’avons vu, la scène du rêve se dessine sur un fond vague et uniforme ; elle est isolée. Tels sont les tableaux des écoles primitives peints sur or, ou ces groupes dansants qui ornent les murs des maisons de Pompéi, et dont on ne sait s’ils sont en l’air ou sur le sol.

Quand je me promène dans les rues de la ville que j’habite, je suis soumis à des impressions qui sont en partie toujours les mêmes. Si j’y rencontre une personne de connaissance et que je lui adresse la parole, cette rencontre et cette conversation se relient à ces impressions si familières et en reçoivent ainsi un cachet d’authenticité. Cette aventure est, pour ainsi dire, inscrite sur le plan idéal de la ville. Sans doute cette authenticité dépend encore d’autres choses, et le lecteur complètera parfaitement de lui-même ce que cet exposé a d’incomplet. Il faut, notamment, que je voie venir cet ami, que je le voie s’éloigner, qu’il soit et reste semblable à lui-même, qu’il agisse conformément à son caractère et à ses relations ; sinon, je soupçonnerai aisément que je l’ai vu en rêve.

Mais si aucune de ces invraisemblances n’existe, puis-je convaincre, autrement que par des témoignages extrinsèques, que l’aventure n’est pas réelle ? Si, par exemple, je rêve que j’ai laissé ma lampe de travail allumée et que, m’étant levé et l’ayant éteinte, je suis rentré dans mon lit ; du moment qu’il ne s’est rien présenté d’insolite dans les tableaux qui ont surgi devant mon esprit, si la chambre avait bien son aspect ordinaire, et si la lampe rêvée ressemblait en tout point à celle que j’emploie, comment, au réveil, pourrai-je m’assurer que tout cela était illusion pure ? Comment le pourrai-je, à moins que quelqu’un, ayant veillé à côté de moi, ne m’affirme que je ne me suis point levé ; ou que je n’aie des raisons péremptoires de croire que j’avais éteint ma lampe au moment de me mettre au lit ?

Mais, le plus ordinairement, le criterium distinctif du rêve, c’est le réveil. Perrette et M. joyeuse sont tirés de leurs rêveries par un accident : l’accident qui chasse le rêve, c’est le réveil. Le rêve le plus vraisemblable, et dans les combinaisons duquel n’entrent que des réalités, apparaît avec son caractère mensonger, dès que je me vois “tout nu dans mon lit”. Je taxe d’illusion tout ce qui s’est passé entre l’instant où je me suis couché et celui où je me réveille. Il n’y a d’exception que pour des cas spéciaux comme celui que je viens de décrire. Mais on remarquera que c’est là une action isolée au milieu de la nuit, c’est-à-dire sans attache avec ce qui suit ni avec ce qui précède. Pourtant ces exceptions, qui ne sont pas seulement théoriques, nous obligent à répondre négativement à la question : Avons-nous à l’égard des rêves un criterium de certitude ?

Non, il n’y en a pas. Il n’est pas de signe infaillible et universel qui nous permette d’affirmer avec une assurance absolue qu’un rêve était un rêve et rien de plus. Mais à cela, il n’y a pas grand dommage, pourvu que nous ayons un criterium de l’état de veille, un criterium qui nous certifie, quand nous l’interrogeons, que nous ne rêvons pas. Or donc, quand on veille, peut-on douter que l’on ne veille ?

On sait ce qu’il arrive à Sosie. Mercure veut lui ravir son nom et son identité. Cette prétention le révolte :

... Je ne puis m’anéantir pour toi,
Et souffrir un discours si loin de l’apparence.
Etre ce que je suis est-il en ta puissance ? Et puis-je cesser d’être moi ?
S’avisa-t-on jamais d’une chose pareille ?
Et peut-on démentir cent indices pressants ? Rêvé-je ? Est-ce que je sommeille ?
Ai-je l’esprit troublé par des transports puissants ? Ne sens-je pas bien que je veille ?
Ne suis-je pas dans mon bon sens ?
Mon maître Amphitryon ne m’a-t-il pas commis
À venir en ces lieux vers Alcmène sa femme ? [Etc.]

Sosie repasse ainsi la suite des événements et y retrouve la logique de la réalité. Mais, en voyant que Mercure est au fait des circonstances qu’il se croyait seul à connaître, sa certitude est ébranlée :

Il a raison. À moins d’être Sosie
On ne peut pas savoir tout ce qu’il dit ;
Et, dans l’étonnement dont mon âme est saisie,
Je commence, à mon tour, à le croire un petit.

Mercure multiplie les preuves en dévoilant des détails de plus en plus intimes. L’étonnement de Sosie redouble :

Il ne ment pas d’un mot à chaque répartie ;
Et de moi je commence à douter tout de bon.
Près de moi par la force il est déjà Sosie,
Il pourrait bien encor l’être par la raison.
Pourtant, quand je me tâte et que je me rappelle,
Il me semble que je suis moi.
Où puis-je rencontrer quelque clarté fidèle
Pour démêler ce que je vois ?

On connaît la conclusion à laquelle s’arrête son esprit :

Je ne saurais nier, aux preuves qu’on m’expose,
Que tu ne sois Sosie, et j’y donne ma voix.
Mais, si tu l’es, dis-moi qui tu veux que je sois.
Car enfin faut-il bien que je sois quelque chose.

Cette histoire d’un individu qui arrive à concevoir des doutes sur sa propre identité a été mise en action de bien des manières. Chaque localité, pour ainsi dire, a sa légende. À Liège, c’est un savetier que des moines ramassent un soir ivre mort à un coin de rue et qu’ils transportent dans leur couvent. On le lave, on le rase, on le tonsure, on l’affuble d’un froc et on le couche dans une cellule. Le matin, à son réveil, les frères viennent lui présenter leurs hommages et prendre des nouvelles de sa santé. Le pauvre diable essaie en vain de rassembler ses idées. On cherche à lui persuader que toute sa vie passée est un rêve. Il ne peut se résoudre à le croire, mais encore ne sait-il pas comment il est sous ce costume et dans ce lit. On lui présente un miroir, il n’est pas sûr de se reconnaître. “Allez, dit-il enfin à l’un des assistants, allez voir au pied du pont si Gilles le savetier est dans son échoppe. S’il n’y est pas, c’est moi ; mais, s’il y est, que le diable m’emporte si je sais qui je suis” [6].

Qu’on ne vienne pas me dire que ce sont là des fables et qu’on ne doit pas raisonner sur des fables. Mon argument est sérieux. Qu’on fasse la part de l’invraisemblance de la donnée ou de l’exagération comique, Sosie et Gilles nous peignent bien des perplexités de l’intelligence que le raisonnement amène à douter de ce qu’elle ne peut s’empêcher de croire. Je ne doute certes pas de mon identité ; mais pourtant il y a des fous qui se figurent être l’empereur de Chine, et d’autres qui se souviennent d’avoir été Louis XVII. Ne suis-je pas le jouet d’une semblable folie ? Suis-je bien celui que je crois être ? Quel est, en un mot, le criterium de l’état de raison ? C’est à cette question que nous allons répondre.

Voir en ligne : Première partie. - Chapitre IV : « La foi du fou dans ses aberrations »

P.-S.

Texte établi par Abréactions Associations à partir de l’ouvrage de Joseph Delbœuf, « Le sommeil et les rêves, considérés principalement dans leurs rapports avec les théories de la certitude et de la mémoire (Le principe de la fîxation de la force) », Félix Alcan Éditeur, Paris, 1885, 262 pages. 

Notes

[1Méditation première (vers le commencement).

[2Méditation sixième (fin).

[3Du sommeil, Paris, J.-B. Baillière, 1855, p. 108.

[4Ibid., p. 112.

[5J’ai cherché à expliquer cette propriété du sens du toucher dans mon article sur l’espace visuel (Revue philosophique, août 1877).

[6Shakespeare a mis le même sujet au théâtre dans le prologue de la Méchante femme mise à la raison. Christophe Sly. Suis-je un lord ? ou bien est-ce un rêve que je fais ? ou ai-je rêvé jusqu’à ce jour ? Je ne dors pas, je vois, j’entends, je parle ; je sens ces suaves odeurs... Sur ma vie, je suis un lord en effet, et non un chaudronnier, ni Christophe Sly.

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