« Entre croire et ne pas croire, peut-il jamais être une plus forte tension dialectique que dans la confrontation ? C’est en tout cas le parti pris du moine Simon - qui a fait lui-même l’expérience du divan - et de l’analyste Ruth. Et, à travers eux, de Marie Balmary, brillante essayiste et elle-même psychanalyste, auteur d’un très prisé “Abel ou la traversée de l’Eden”, qui s’inspire indirectement d’un lointain dialogue qu’elle eut autrefois avec le moine Marc-François, frère de Jacques Lacan.
Qu’on le veuille ou non, Dieu existe parfois en des hommes qui ne l’ont pas consciemment cherché. Au détour des conversations, l’on retrouvera ainsi Mozart, Rimbaud mourant auprès de sa sœur ou Montaigne au chevet de La Boétie. Mais il y a aussi, d’Abraham à Jésus, ce Dieu appelant au sacrifice que l’agnostique tient pour un ogre mangeur d’âmes » (Éric de Bellefroid, Lalibre.be).