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J.-A. Dulaure

Du Culte de Priape sous les noms de saint Fourtin, de saint René, de saint Guerlichon, de saint Guignole, etc.

Les divinités génératrices (Chapitre XII)

Date de mise en ligne : jeudi 27 décembre 2007

Mots-clés :

Jacques-Antoine Dulaure, Des Divinités génératrices, ou du Culte du Phallus chez les anciens et les modernes, Éd. Dentu, Paris, 1805.

CHAPITRE XII
CONTINUATION DU MÊME SUJET
CULTE DE PRIAPE SOUS LES NOMS DE SAINT FOUTIN,
DE SAINT RENÉ, DE SAINT GUERLICHON,
DE SAINT GUIGNOLE, ETC.

On donna à l’antique dieu de Lampsaque les noms de quelques saints de la légende, noms qui avaient des rapports avec l’action à laquelle ce dieu présidait, ou avec ses attributs les plus caractéristiques.

On honorait en Provence, en Languedoc et dans le Lyonnais, comme un saint, le premier évêque de Lyon, appelé Pothin, Photin ou Fotin. Ce nom était vulgairement prononcé Foutin. Le peuple, qui juge souvent de la valeur des choses d’après la consonance de leurs noms, jugea que saint Foutin était digne de remplacer saint Priape [1], et on lui en conféra toutes les prérogatives.

Saint Foutin de Varailles était en grande vénération en Provence. On lui attribuait la vertu de rendre fécondes les femmes stériles, de raviver les hommes nonchalants, et de guérir leurs maladies secrètes. En conséquence, on était en usage de lui offrir, comme on offrait autrefois au dieu Priape, des ex-voto en cire, qui représentaient les parties débiles ou affligées. « On offre à ce saint, lit-on dans la Confession de Sanci, les parties honteuses de l’un et de l’autre sexe, formées en cire. Le plancher de la chapelle en est fort garni, et lorsque le vent les fait entrebattre, cela débauche un peu les dévotions en l’honneur de ce saint. Je fus fort scandalisé, quand j’y passai, d’ouïr force hommes qui avaient nom Foutin. La fille de mon hôte avait pour sa marraine une demoiselle appelée Foutine [2]. »

Le même saint était pareillement honoré à Embrun. Lorsqu’en 1585 les protestants prirent cette ville, ils trouvèrent parmi les reliques de la principale église, le Phallus de saint Foutin. Les dévotes de cette ville, à l’imitation des dévotes du paganisme, faisaient des libations à cette idole obscène. Elles versaient du vin sur l’extrémité du Phallus, qui en était tout rougi. Ce vin, reçu dans un vase, s’y aigrissait : on le nommait alors le saint vinaigre. « Et les femmes, dit l’auteur qui me fournit ces détails, l’employaient à un usage assez étrange. » Il ne donne point d’autres éclaircissements sur cet usage ; je le laisse à deviner [3].

À Orange, il existait un Phallus ; il faisait l’objet de la vénération du peuple de cette ville. Plus grand que celui d’Embrun, il était de bois, recouvert de cuir et muni de ses appendices. Lorsqu’en 1562, les protestants ruinèrent l’église de saint Eutrope, ils se saisirent de l’énorme Phallus et le firent brûler sur la place publique.

Une fontaine, située près d’Orange, dont les eaux, à ce que croyaient les bonnes femmes, avaient la vertu prolifique, a peut-être fait naître l’idée d’établir dans la ville un simulacre qui eût la même vertu et produisît les mêmes effets ; et Priape se trouva en rivalité avec la naïade de la fontaine dont les eaux étaient bues par les femmes stériles qui voulaient cesser de l’être.

Suivant le même auteur, il y avait un saint Foutin à Poligny, auquel les femmes allaient se recommander pour avoir des enfants. Il en était un autre, dans le diocèse de Viviers, appelé saint Foutin de Cruas. On en trouvait en Bourbonnais dans la petite ville de Vendre, sur les bords de l’Allier. À Auxerre, ce saint fécondait miraculeusement toutes les femmes qui l’invoquaient [4].

En Auvergne, à quatre lieues de Clermont, près de l’ancienne route de cette ville à Limoges, est, sur la partie orientale d’une montagne, appelée Tracros, un rocher qui semble en être détaché. Ce rocher isolé présente de loin la forme d’une statue. Les habitants le nomment saint Foutin. Ce rocher, ainsi dénommé, n’aurait point de rapport à mon sujet, et pourrait être pris pour l’image de saint Photin, dont j’ai parlé, si la forme de cette espèce de statue n’était pas caractérisée de manière à ne laisser aucun doute sur le motif de sa dénomination. En effet, en se plaçant dans la plaine qui est au nord ou au nord-ouest de la montagne de Tracros, on s’aperçoit que saint Foutin a les formes phalliques énergiquement prononcées.

On ne doit pas douter que les habitants du canton n’aient rendu un culte à cette figure ; sa dénomination de saint le prouve, et l’on y conserve la tradition des cérémonies superstitieuses qui s’y pratiquaient autrefois.

Les habitants du Puy-en-Velay parlent encore de leur saint Foustin, honoré dans leur ville à une époque très rapprochée de la nôtre, et que venaient implorer les femmes stériles. Elles raclaient une énorme branche phallique que présentait la statue du saint. Elles croyaient que la raclure, infusée dans une boisson, les rendrait fécondes.

C’était, comme on va le voir, le moyen le plus généralement employé pour obtenir, de ces saints à Phallus, la fécondité qu’on leur demandait.

C’est sans doute d’un de ces saints dont veut parler Court de Gebelin, lorsqu’il dit, à propos du bouc de Mendès : « J’ai lu quelque part ou entendu dire que, dans un coin de la France méridionale, il existait, il n’y a pas longtemps, un usage analogue à celui-là ; les femmes de cette contrée allaient en dévotion à un temple, dans lequel était une statue de saint, qu’elles embrassaient dans l’espoir de devenir fécondes [5]. »

On trouve des traces du culte de saint Foutin jusqu’en Allemagne. Un écrivain de ce pays en parle comme d’un saint fort connu au XVIIe siècle, et auquel les filles, prêtes à devenir épouses, faisaient hommage de leur robe virginale.

Cet auteur raconte qu’une jeune épousée, la première nuit de ses noces, chercha par une supercherie à écarter, sur sa conduite passée, les soupçons de son mari ; et, pour exprimer que l’honneur de cette femme avait déjà reçu quelques atteintes, il dit qu’elle avait depuis longtemps déposé sur l’autel de saint Foutin sa robe de virginité [6].

Saint Foutin ne fut pas la seule dénomination que porta Priape parmi les chrétiens, et ses autres noms, comme celui-ci, avaient toujours quelques rapports avec la vertu supposée du saint. Une de ces idoles existait, sans doute depuis le temps des Romains, dans le lieu de Bourg-Dieu, diocèse de Bourges. Les habitants, qui avaient beaucoup de foi, continuèrent, lorsqu’ils furent devenus chrétiens, à lui rendre un culte. Les moines du monastère n’osèrent détruire des pratiques religieuses consacrées par le temps, et Priape fut adoré dans l’abbaye de ce lieu, sous le nom de saint Guerlichon ou saint Greluchon [7].

Les femmes stériles venaient implorer sa vertu prolifique, y faisaient une neuvaine et, à chacun des neuf jours, elles s’étendaient sur la figure du saint qui était placée horizontalement. Puis elles raclaient une certaine partie de saint Guerlichon, laquelle était aussi en évidence que celle de Priape, et cette raclure, délayée dans l’eau, formait un breuvage miraculeux.

Henri Estienne, de qui j’emprunte ce fait, ajoute : « Je ne sais pas si encore, pour lejourd’hui, ce saint est en tel crédit, pour ce que ceux qui l’ont vu, disent qu’il y a environ douze ans qu’il avait cette partie-là bien usée, à force de la racler [8]. »

Le même auteur met au rang des saints de cette espèce un saint Gilles qui, dans le pays de Cotentin et en Bretagne, avait aussi la réputation de procurer la fécondité que les femmes sollicitaient avec des cérémonies pareilles [9]. Il parle aussi d’un saint René, en Anjou. Le trait qui caractérisait sa vertu fécondante était dans la plus grande évidence. Les cérémonies que les femmes pratiquaient pour se rendre ce saint favorable, étaient d’une telle indécence, qu’Henri Estienne, d’ailleurs très libre dans ses expressions, n’ose les décrire. « J’aurais honte, dit-il, de l’écrire ; aussi les lecteurs auraient honte de le lire [10]. »

Saint Regnaud fut, comme saint René, et peut-être à cause de la ressemblance des noms, un saint à Phallus, fort honoré autrefois par les Bourguignons [11] ; saint Arnaud, autre saint de même caractère, était moins indécent que saint René, ou plutôt il ne l’était que par intervalles. Un tablier mystérieux voilait ordinairement le symbole de la fécondité, et ne se levait qu’en faveur des dévotes stériles ; l’inspection des objets, mis à découvert, suffisait, avec de la foi, pour opérer des miracles [12].

Dans les environs de Brest, à l’extrémité du vallon où coule la rivière de Penfel, était la chapelle du fameux saint Guignolé ou Guingalais [13]. Le signe phallique de ce saint consistait dans une longue cheville de bois qui traversait sa statue d’outre en outre, et se montrait en avant d’une manière très saillante.

Les dévotes du pays agissaient avec saint Guignolé, comme celles du Puy avec saint Foustin, et celles du Bourg-Dieu avec saint Guerlichon. Elles raclaient dévotement l’extrémité de cette cheville miraculeuse, et cette raclure, mêlée avec de l’eau, composait un puissant antidote à la stérilité. Lorsque, par cette cérémonie souvent répétée, la cheville était usée, un coup de maillet, donné par-derrière le saint, la faisait aussitôt ressortir en avant. Ainsi, toujours raclée, elle ne paraissait point diminuer. Le coup de maillet faisait le miracle.

« N’oublions pas, dit un écrivain moderne, qui a donné la description d’un des départements compris dans la ci-devant province de Bretagne, n’oublions pas de parler du fameux saint Guignolet, et de cette cheville éternelle, si favorable à la fécondité. Puisque la religion catholique a fait des saints des dieux du paganisme, Priape, pouvait-il être oublié ? Le bois de cette cheville râpée était avalé par les femmes infécondes. Elles concevaient au bout de quelques temps. Les méchants prétendaient que des moines voisins aidaient beaucoup à ce miracle.

« Je n’en crois rien », ajoute charitablement l’auteur que je cite [14].

Il est certain que le culte de ce saint a existé en Bretagne jusque vers le milieu du XVIIIe siècle ; que sa chapelle ne fut fermée qu’en l’an 1740, et que, lorsqu’elle fut ouverte, il y a quelques années, on y découvrit saint Guignolet avec sa cheville miraculeuse [15].

Anvers était le Lampsaque de la Belgique, et Priape le dieu tutélaire de cette ville. Les habitants le nommaient Ters, et les habitants avaient pour cette divinité la plus grande vénération. Les femmes étaient en usage de l’invoquer jusque dans les moindres accidents de la vie, et cette dévotion existait encore au XVIe siècle, comme nous l’apprend Jean Goropius. « Si elles laissent, dit-il, échapper de leurs mains un vase de terre, si elles se heurtent le pied, enfin si quelque accident imprévu leur cause du chagrin, les femmes, même les plus respectables, appellent à haute voix Priape à leur secours.

 »Cette superstition était autrefois si enracinée dans les esprits, continue le même auteur, que Godefroi de Bouillon, marquis de cette ville, pour la faire disparaître ou la ramener aux cérémonies du christianisme, envoya de Jérusalem, à la ville d’Anvers, comme un présent d’un prix inestimable, le prépuce de Jésus-Christ. il croyait, par-là, détourner les habitants d’un culte aussi honteux ; mais ce présent profita peu pour les femmes, et ne leur fit point oublier le sacré fascinum [16] ».

Goropius trouve, dans l’anagramme du mot Ters, qui est à Anvers la dénomination de Priape, un mot qui exprime, dans l’idiome du pays, l’action à laquelle ce dieu préside.

« On montre encore, dit-il ailleurs, une petite statue, autrefois munie d’un Phallus, que la décence a fait disparaître. » Il ajoute que cette statue est placée sur la porte voisine de la prison publique. Il nous apprend que Priape avait à Anvers un temple très célèbre, où tous les peuples du voisinage accouraient en grande dévotion pour offrir leur hommage à cette divinité. Il rapporte une opinion qui fait dériver le nom de la ville d’Anvers du mot latin Verpum, qui exprime la chose dont le Phallus est la figure ; mais il n’adopte point cette étymologie, parce qu’il n’a jamais entendu prononcer ce mot par les femmes, mais bien le mot Ters, qui, dans cette ville, est synonyme de fascinum.

Quelques auteurs ont pensé que le temple de sainte Walburge était consacré à Priape, que cette sainte est supposée, que son nom signifie citadelle, et que c’était celui que les anciens habitants d’Anvers donnaient à la divinité tutélaire de cette ville. Goropius croit bien que Walburge signifie citadelle, et que ce nom a été celui d’une divinité protectrice de la ville ; mais il ne croit pas que le temple de sainte Walburge fût celui de Priape. « Peut-être, dit-il, ce dieu était-il adoré dans un lieu situé à gauche de la ville, où se voyent encore les ruines d’un ancien temple [17]. »

Les Romains n’élevaient point de temple proprement dit à la divinité de Priape ; ils se bornaient à lui ériger des statues, des autels ou des chapelles. Si les habitants d’Anvers lui bâtirent un temple, la ville de Lampsaque, seule, put leur fournir l’exemple.

Quelques autres écrivains ont parlé du Priape d’Anvers. Abraham Golnitz dit que la figure de ce dieu se voit à l’entrée de l’enceinte du temple de sainte Walburge, dans la rue des Pêcheurs, et au-dessus de la porte de la prison publique. C’est une petite statue en pierre, haute d’environ un pied, représentée les mains élevées, les jambes écartées et dont le signe sexuel a entièrement disparu. « On fait, dit-il, beaucoup de contes sur la cause de cette disparition, et l’on parle aussi de l’usage où étaient les femmes stériles de racler la partie qui manque à cette statue, et de prendre en potion la poussière qui en résultait dans l’intention de devenir fécondes [18]. »

Un voyageur du même temps dit, en parlant d’Anvers : « On y voit une idole en pierre, placée sur une porte antique. Plusieurs croient que la poussière, provenant de la raclure de la partie sexuelle de cette figure, étant prise en potion par les femmes, les préservait de stérilité [19]. »

Ces pratiques religieuses et indécentes existeraient peut-être encore en France, si les lumières, toujours croissantes depuis le XVe siècle, n’eussent porté le jour sur leur turpitude, et fait sentir combien elles étaient opposées aux principes du christianisme : elles subsisteraient encore, si les écrivains protestants n’eussent pas, contre elles, lancé le sarcasme et les plaisanteries, et fait rire aux dépens de ceux qui s’y livraient. Alors, honteux du rôle qu’ils avaient joué, et voulant ravir à leurs antagonistes ce moyen de les ridiculiser et de les perdre dans l’opinion des peuples, les prêtres catholiques reformèrent insensiblement ces saints Priapes, ou substituèrent à son culte un culte qui lui ressemblait, mais dont les formes ne blessaient pas aussi ouvertement la décence.

Ainsi, les femmes stériles, au lieu d’aller racler la branche phallique d’une statue, ou de la contempler avec dévotion, furent réduites, les unes à aller boire les eaux prolifiques d’une fontaine consacrée à un saint ; les autres, comme à Rocamadour, dans le Rouergue, à venir baiser le verrou de l’église, ou une barre de fer appelée le Braquemart de Rolland ; celles-là, à se tenir un certain temps couchées sur le tombeau de quelque saint renommé par sa vertu fécondante : c’est ce qui se pratique notamment dans la ville de Saragosse en Espagne, dans le couvent de Saint-Antoine-de-Paule, et dans la chapelle qui lui est dédiée [20].

Ces changements n’ont pas été opérés partout. Il est des peuples qui, à la faveur d’une épaisse superstition et des ténèbres antiques de l’ignorance, sont constamment restés à l’abri des rayons de lumière qui éclairent les autres nations, et sans s’occuper de l’étrange contradiction de leur conduite, ont continué d’amalgamer le paganisme avec la religion chrétienne, de confondre le culte de Priape avec celui des saints, et ont conservé précieusement jusqu’à nos jours les pratiques absurdes des siècles de barbarie.

P.-S.

Texte établi par PSYCHANALYSE-PARIS.COM d’après l’ouvrage de Jacques-Antoine Dulaure, Des Divinités génératrices, ou du Culte du Phallus chez les anciens et les modernes, Éd. Dentu, Paris, 1805.

Notes

[1Dans plusieurs pièces des Priapées, ce dieu est qualifié de saint. On trouve des inscriptions antiques où Bacchus et son compagnon Eleuthère portent le même titre.

[2Journal d’Henri III, par l’Estoile, t. V ; Confession de Sanci, 1, II, chap. II ; et les notes de le Duchat sur ce chapitre.

[3Voyez la note ci-dessus, Journal, etc.

[4Confession de Sanci, 1, II, chap. II, et les notes de le Duchat.

[5Histoire religieuse du Calendrier, p. 420.

[6« Sponsa quædam rustica qu jam in sinu DIVI FUTINI virginitatis suæ prætextam deposuerat. » (Thèses inaugurales de Virginibus ; facetiæ faceliarum, p. 277.)

[7Saint Guerlichon ou Grelichon, comme le nomme Pierre Viret, dans on Traité de la vraie ou fausse Religion (I1, VII, chap. xxxv). Le Duchat croit que ce nom lui est venu de gracilis, grelot. Au reste, ce nom est encore aujourd’hui une injure triviale, appliquée ordinairement à un homme vil, attaché honteusement à une prostituée.

[8Apologie pour Hérodote (t. II, chap. XXXVIII, p 254). Traité de la vraie et fausse Religion, par Pierre Viret (1, VII, chap, xxxv).

[9Le Duchat, dans ses notes sur l’Apologie pour Hérodote, pense qu’on attribue à saint Gilles la vertu fécondante, parce que son nom a un rapport avec eschilles, qui signifie sonnettes

[10Saint René fut érigé en Priape, à cause des rapports de son nom avec le mot reins. On fit, par la même raison, pareil honneur à saint Regnaud.
Il parait que saint Cyre s’immisçait dans les attributions de Priape, si l’on en croit ces vers qui se trouvent dans les Bigarrures du Seigneur des Accords :

Je suis ce grand voeu de cire
Que l’on offrait à saint Cyre
Pour l’enfleure des rognons.

[11Quelques personnes me sauront gré de ne point rapporter les vers cités par le Duchat sur les vertus de saint Regnaud.

[12Tableau des différentes religions, par Saint-Aldegonde, t. I, part. 5, chap. X.

[13Ce saint appelé Guinolé, Guignolé, Guignolet, Gunolo, Vennolé, Guingalais, Winwaloeus, fut le premier abbé de Landevenec en Basse-Bretagne, l’an 480. Ses différentes légendes offrent des fables ridicules. C’est sans doute le rapport qui se trouve entre son nom et le mot gignere, engendrer, qui lui a valu les attributs et les vertus de Priape.

[14Voyage dans le Finistère, fait en 1794 et 1795, t. II, p. 150.

[15M. Cambry, auteur de l’intéressant Voyage dans le Finistère qui m’a fourni cette dernière circonstance, et m’a assuré avoir vu lui-même le saint et sa cheville il m’autorise à publier son témoignage.

[16Johannis Goropii Becani, Origines Antwerpianœ, 1569, 1, I, pp. 26 et 101.

[17Johannis Goropii Becani, Origines Antwerpianœ, 1, I, p. 101.

[18Itinerarium Be1gico-Gallicum, p, 52.

[19Itinerarium Galliœ, Jodoci sinceri.

[20Au milieu de cette chapelle est un tombeau en forme de lit de camp, sur lequel on voit la figure de Saint Antoine de Paule, couché dans un cercueil avec l’habit de l’ordre. Les dames stériles sont introduites par un moine, les unes après les autres, dans ce réduit. Elles s’agenouillent, disent des prières, font trois fois le tour du tombeau, se couchent dessus et puis se retirent. Un écrivain, ennemi des moines de ce couvent, qui a employé trois volumes pour révéler leurs fraudes pieuses, dit qu’ils introduisaient aussi, pour de l’argent, dans ce lieu secret, les amants des dames qui venaient invoquer saint Antoine, et que le miracle s’opérait sans que le saint s’en mêlât mais c’est peut-être une calomnie.

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