« Le jour où la névrose réelle éclate, le médecin, tout comme le profane, semble être rapidement en mesure de porter un diagnostic par trop facile : le “surmenage”. Car dans certains cas, le travail ne peut continuellement contenir la pression de la libido qui, tôt ou tard, finit par se convertir. Dans d’autres cas - qui nous concernent ici particulièrement -, des symptômes névrotiques plus ou moins graves et aigus surgissent lorsque le travail est interrompu par des circonstances extérieures. L’équilibre psychique péniblement maintenu par le travail se rompt le temps d’un dimanche, des vacances, etc., et parfois pour une période de temps prolongée ; dès la reprise du travail les patients se sentent tout de suite beaucoup mieux » (Karl Abraham, Remarques à propos de la communication de Ferenczi sur « Les névroses du dimanche »).