« Les procédures d’accession au “métier de psychanalyste” doivent-elles demeurer inchangées ?
– P.-L. A. L’acte analytique obéit à une rigueur d’autant plus impérieuse que le métier a quelque chose d’“impossible” à l’instar de l’acte d’éduquer et de gouverner, disait Freud, métiers où le désir est en cause. Il est bon que les institutions marquent leur spéciÞcité de formation ; que l’acte analytique demeure indépendant ; il ne serait pas bon que l’analyse se coupe de l’Université, sans confusion des savoirs et des pratiques. Tels sont les impératifs. Ce n’est pas une grande réforme qui réglera la question. Le plus nocif serait que le métier, comme vous dites, se coupe de la condition culturelle. Le symptôme, expression divisée de la vérité du sujet qui s’exprime sous l’effet du transfert, dont les thérapies comportementales et cognitives veulent nous débarrasser, révèle la structure même de la culture en sa dimension de régulation pulsionnelle, d’interdit et de destructivité. A l’acte analytique de rester branché sur sa vocation de réel » (Paul-Laurent Assoun, Libération.fr).
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