« Remarquant à la suite de Freud la proximité entre phobie et perversion, Irène Diamantis développe à ce propos un argumentaire innovant. Le noyau phobique est vu comme une défense contre les assauts de la perversion, et serait même la défense la plus commune et la plus opérante dans l’économie du sujet.
Sur un plan pulsionnel, l’enjeu ne serait pas tant la question de la castration, mais celui de la séparation. Autrement dit, la question n’est pas tant d’élaborer et de dépasser la perte, mais de la mettre en distance. Sur un plan dynamique, une différence majeure se dessine alors : le noyau phobique, à l’inverse de la perversion, laisse une place à la culpabilité, ouvrant ainsi le sujet au monde symbolique » (Antoine Bioy, Parutions.com)