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LeFigaro.fr

« Marie Bonaparte incarne la générosité »

par Élisabeth Roudinesco (propos recueillis par Clémence Boulouque)

Date de mise en ligne : vendredi 5 mars 2004

« Spécialiste de l’histoire de la psychanalyse, Élisabeth Roudinesco se penche sur l’importance de la figure et de l’itinéraire de Marie Bonaparte pour le mouvement psychanalytique » (Clémence Boulouque, LeFigaro.fr).

– « Elle a une dimension duale. Ses goûts littéraires soulignent son conservatisme : elle n’a rien compris au surréalisme, ni à Proust. Mais elle est moderne dans ses aspirations de femme libre, dans ses explorations sexuelles. Et elle s’intéresse aux phénomènes des frontières et aux criminels, notamment à la fameuse Mme Lefebvre, qui avait tué sa belle-fille. Même Lacan reconnaît la valeur de ces textes et de cet engagement » (É. Roudinesco, LeFigaro.fr).

Voir en ligne : Lire l’interview d’Élisabeth Roudinesco par Clémence Boulouque sur LeFigaro.fr

P.-S.

À lire également sur LeFigaro.fr : « Le 18 Brumaire de Marie ». Une biographie et un téléfilm ressuscitent la princesse Bonaparte, amie et ambassadrice de Freud, par François Lelord.
– « Le film de B. Jacquot réussit là où presque tout le monde échoue : nous montrer de manière réaliste le dialogue d’un thérapeute et de sa patiente. La plupart des cinéastes s’effraient du caractère statique de la situation et tentent de l’animer en introduisant un élément dramatique supplémentaire : psychiatre lui-même incompétent ou fou, patient manipulateur ou criminel, recours à d’envahissants flash-back. Ici, non. On voit la princesse allongée sur les kilims du fameux divan, derrière elle un Freud attentif et résigné, fidèle à notre imaginaire, et l’on suit les émotions qui passent comme des nuages sur le visage de Catherine Deneuve » (François Lelord, LeFigaro.fr).